Matsumoto, Koji. Higanjima, l’île des vampires. Tome 9

Aki, son frère Atsushi et leurs amis commencent à s’organiser. Ils ont découvert que les rares humains encore vivants sur l’île allaient être convoyés vers la maison de Miyabi, le chef des vampires, via un étroit canyon. Ne reste plus qu’à tendre une embuscade pour les délivrer. Seul hic, l’escorte comprend un énorme démon cyclope, extrêmement redoutable…

Ce tome 9 est très décevant, car l’essentiel de l’action est constituée par le combat contre ce fameux démon, déclinaison monstrueuse du vampire mais lent comme un escargot si l’on en juge son comportement face à trois humains gros comme son index. En effet ce tome souffre du syndrome « Olive et Tom » ; un tome entier pour une action ne dépassant pas les cinq minutes, c’est un peu abuser… Remarquez, le tome peut être lu en 10 minutes, vue la profondeur de ce qu’il s’y passe… Les humains en question ont le temps d’élaborer une stratégie face à un monstre de 15 tonnes, blessé, énervé, mais qui curieusement reste accroupi, à attendre l’attaque de ses petits adversaires…

La présence des vampires « classiques » est réduite à la portion congrue, puisque la maigre escorte des prisonniers est balayée par les deux frangins sabreurs en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Si l’on considère le démon comme une déclinaison vampirique, il emplit -au propre comme au figuré- presque complètement ce tome. Cyclope, dotés de membres gigantesques, il peut également compter sur une langue « à virages ». A l’inventivité et à la virtuosité des premiers tomes succède une pauvreté narrative et rythmique qui frôle la série Z. Gare à la suite…

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