Aymeric

Historien des religions par formation, féru de sociologie des croyances, j'ai caressé l'ambition d'effectuer ma thèse de doctorat sous la direction de Matei Cazacu, grand spécialiste de l'histoire de la Roumanie, des Balkans et de Vlad Dracula. Si les aléas des sujets de recherche m'ont porté vers d'autres préoccupations, j'en ai gardé l'attrait de la lecture "savante" des éléments de culture "populaire" : littérature de l'imaginaire, cinéma, jeu vidéo et de rôle ou bande dessinée filtrés par l'éthnographie et l'histoire, la narratologique ou l'histoire de l'art.

Sujet sans fin ainsi considéré, le vampire, omniprésent sous des formes plus riches que jamais dans la culture contemporaine, prend toute sa saveur et son intérêt lorsqu'il est considéré comme mythologème, unité de folklore toujours vivant, muable et multiformes, signifiant psychologique et social, d'autant plus passionant que ses avatars sont nombreux et variés.