Le tome s’ouvre sur la rencontre d’Aki et Yuki, qui ont été séparés de leurs amis, avec un homme surgi du passé, dont le rôle dans tout ce qu’il se passe est énorme. Et il s’apprête à rejouer une partition intéressante.
J’ai relevé de troublantes similitudes entre une partie de ce tome et le Seigneur des Anneaux. Une créature, corrompue physiquement par le fléau qu’elle a contribué à réveiller ou à créer, guide le héros – autrefois naïf – , blessé, et son amie (amoureuse ?) dans les profondeurs de la terre, à la recherche d’une solution qui mettrait fin à ce fléau.
Ce tome contient un passage révélant le destin des vampires de la mine : un jour des fils transpercent leur peau, jusqu’à recouvrir tout leur corps, pour devenir des gros cocons blancs, lesquels contiendront de nouvelles créatures. Koji Matsumoto, l’auteur, n’arrête plus d’enrichir le background biologique de ses vampires, au point qu’on est au bord de la perte.
Un rebondissement remet un autre personnage important au premier plan ; comme quoi, il ne faut jamais croire que quelqu’un est mort dans cette série… Et qu’Aki a le don de se retrouver toujours dans le pire situation. Il faut également remarquer que l’attention éditoriale s’est relâchée depuis deux tomes, les fautes de frappe ou de français étant plus nombreuses.
Et le tome s’achève sur un sacré renversement, qui relance pas mal l’intérêt de la série.