Toume, Kei. Les lamentations de l’agneau, tome 7

Malgré leurs efforts, Chizuna et Kazuna n’arrivent pas à reprendre une vie normale en allant au lycée. Tandis que le jeune homme subit une grosse crise, sa soeur se retrouve en grand état de faiblesse. Son cœur la lâche peu à peu et elle devra bientôt rester alitée presque en permanence. Elle décide cependant d’affronter Mlle Kazami, ancienne infirmière collaboratrice de son père, en face, et lui révèle sa maladie. Mais au cours de la discussion, Chizuna voit affluer ses souvenirs, et en particulier le moment où sa mère est décédée et la raison pour laquelle elle avait occulté cette partie de son histoire. Yaegashi, après avoir donné un peu de son sang à Kazuna, se sent plus sereine, tandis que le jeune homme passe tout son temps (y compris celui réservé à l’école) auprès de sa sœur, qui est hospitalisée.

La jeune fille sent sa dernière heure arrivée, et Kazuna s’apprête à la rejoindre, utilisant une capsule de poison que lui a donnée sa sœur autrefois. Mais la fin n’est pas celle que l’on croyait.

Il était temps que cette histoire s’achève. Des adolescents tourmentés, des adultes avec à peine plus de jugeote, des vampires qui refusent de s’abreuver du sang qu’on leur offre, et un drame familial qui pourrit toute une vie, ou plutôt tout le cercle. Une histoire très lente, qui aurait pu tenir dans deux tomes standard. La séquence de la disparition de Chizuna est assez émouvante, mais le reste est d’une platitude coupable. Côté vampirique, une seule scène de morsure, un peu plus longue et détaillée que d’habitude, et des regards un peu effrayants lorsque les deux adolescents subissent leurs crises, qui leur procure une soif de sang difficile à calmer.

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