Briggs, Patricia. Mercy Thompson, tome 8. Ombre Mouvantes

Une fois n’est pas coutume dans la vie de la série Mercy Thompson, Patricia Briggs propose un recueil de nouvelles en lieu et place d’un roman pour ce 8e volet de la série. Si on y suivra Mercy dans le dernier texte (et les scènes coupées de certains des opus précédents), c’est au tour d’autres protagonistes d’être ici sous les feux de la rampe : Bran et Samuel, des vampires, une sorcière et un loup-garou, David Christiansen, Kara, Kyle et Warren, Ben, et enfin Mercy et  Zack se succèdent au fil des nouvelles qui composent ce recueil. Des personnages connus de la série, qu’ils soient récurrents, simplement mentionnés ou issus du spin off. Un bon moyen de changer un peu les points de vue, et creuser les histoires personnelles de certains des protagonistes préférés de l’auteur et des lecteurs.

Mercy Thompson est une des séries dont j’attends avec impatience chaque nouvel opus, depuis la sortie du premier tome. Si j’ai décroché de pas mal de séries estampillées Bit-lit au fil de leur parution, les aventures de Mercy Thompson ne sont pas dans ce cas de figure. À mon sens, l’auteur, de par son univers qui mélange les créatures surnaturelles, la touche de romance (pas trop envahissante) et la richesse de ses intrigues a clairement  réussi un métissage idéal des caractéristiques du genre. C’est donc avec un vif plaisir que je me suis plongé dans la lecture de ce nouvel opus.

Reste que je ne m’attendais pas vraiment à tomber sur un recueil de nouvelles, au lieu de l’habituelle histoire centrée autour de Mercy. Pour autant, je me suis vite immergé dans chacun des récits (et les destinées des différents protagonistes), que ceux-ci me soient connus ou pas. Car ces récits permettent à l’auteur d’approfondir son univers, remontant dans le temps (pour les deux premiers textes) ou choisissant des contextes contemporains pour enrichir son bestiaire, et les relations entre les différentes créatures qui évoluent dans son récit. Et une fois de plus, c’est bien amené, les personnages sont intéressants (notamment les femmes, mais pas que), les trames assez bien trouvées, permettant une bonne diversité.

Si cela faisait un moment qu’aucun tome de la série n’avait été chroniqué sur Vampirisme.com, ce ne sera pas le cas de ce 8e volet, qui fait la part belle aux vampires, leur permettant d’être au cœur de trois textes : « Bénédictions de Fae », « Gray » et « l’Étoile de David ». De quoi apprendre que le sang de Fae peut permettre aux vampires de supporter la lumière du jour, et de pouvoir s’extraire de l’influence de leur créateur. On se rappellera également le parallèle avec les abeilles que représentent les groupuscules de vampires, baptisés essaims (ce qui rappelle les Ruches de la série phare de Gail Carriger). Enfin, on verra que les vampires peuvent être tués de manière classique, pour peu qu’on leur enfonce un pieu au travers du cœur.

Un recueil de textes qui n’est pas moins intéressant que les romans de la série. Patricia Briggs prend plaisir à se pencher sur l’histoire de certains de ses personnages, tout autant que nous à les lire.

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