Takada, Chigusa. Vampire Queen Bee. Tome 3

Kagero et Riko trouvent finalement une explication surnaturelle quant à la présence d’une seconde Queen Bee, alors que les reines vampires sont censées être uniques. Le jeune garçon prend alors conscience qu’il lui faut acquérir plus de pouvoirs, en plus de l’influence qu’il exerce sur les phéromones, s’il tient à être une abeille ouvrière à la hauteur pour protéger Riko.

Ce troisième tome de Vampire Queen Bee introduit plusieurs nouveautés. Tout d’abord, on découvre l’existence de la Reine suprême Theresia, une Queen Bee emprisonnée par l’Eglise il y a 89 ans. Cette dernière se serait finalement parvenu à se libérer. Afin de la mettre hors d’état de nuire, les Bee Hunter, un ordre religieux voué à détruire les Queen Bee nuisible, dépêche au Japon un assassin afin d’identifier et d’éradiquer la menace. Sauf que les soupçons de l’émissaire vont se porter en premier lieu sur Riko…

L’évolution de l’histoire permet au jeune héros d’évaluer la dimension tragique du passé de Riko, ainsi que les sacrifices qu’elle a concédés au fil du temps. La Queen Bee a notamment perdu une abeille ouvrière qui lui était très cher, elle s’est également toujours opposée à de nombreuses females Bee mal intentionnées. La relation entre la reine et son protecteur n’en devient que plus étroite. Cette nouvelle aventure permet aussi d’initier le lecteur aux différents types d’abeilles qui existent. Ces dernières possèdent des dispositions plus affirmées pour la force, la vitesse, l’endurance… Une notion qui a une importance non négligeable durant les combats.  

Ce troisième tome voit apparaître Narumi, l’assassin des Bee Hunter qui dégage un charisme certain, et doté d’un style de combat original. Kagero, de son côté, va se voir remettre un bien curieux porte-bonheur qui pourrait potentiellement augmenter ses pouvoirs. Toute la question est de savoir s’il pourra maîtriser l’artefact.

Vampire Queen Bee est toujours une bonne petite série distrayante, même si elle se veut pour le moins curieuse à aborder par nombre d’aspects. Les dessins n’ont rien de fabuleux, mais ils font amende honorable, avec toujours un zest coquin. On sent que l’auteur développe son histoire, et donne envie à ses lecteurs de poursuivre l’aventure avec lui. 

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