Whedon, Joss. Buffy contre les vampires. Saison 1. 1997

Après avoir été renvoyée de son lycée de Los Angeles, Buffy Summers débarque à Sunnydale High. Elle y fait rapidement la connaissance du bibliothécaire Ruppert Giles, qui se révèle être un Observateur au fait des pouvoirs et de la mission de Buffy. Car celle-ci est la Tueuse, une élue chargée d’exterminer les vampires et autres démons. Elle trouve rapidement des alliés de choix, qu’il s’agisse de lycéens comme Alex et Willow, où du mystérieux Angel. Toute aide lui sera profitable, car le Maître, un très vieux vampire, projette de revenir sur terre le plus rapidement possible. Et la Tueuse est son seul obstacle majeur…

Cette première saison de la série phare Buffy contre les vampires nous propulse donc à Sunndyale, où pléthore de démons et vampires semblent avoir élus domicile. Si le film dont s’inspire la série n’a pas laissé un souvenir impérissable dans les annales, force est d’avouer que la série a suscité un tout autre intérêt. Une réalisation plus nerveuse, des acteurs nettement plus convaincants, le tout servi sous la forme d’un mélange idéal d’humour, d’action et de folklore. Buffy contre les vampires plonge le spectateur au cœur de la vie d’une Tueuse, dernière d’une longue suite de jeunes femmes formées à la destruction du mal sur Terre. Cette première saison met donc l’héroïne aux prises avec un très vieux vampire, prisonnier depuis deux siècles suite à un rituel avorté. Si certains personnages pêchent quelque peu par leur côté caricatural (Cordélia en tête), il n’en demeure pas moins que l’ensemble est très cohérent et énergique.

Les vampires de Buffy contre les vampires obéissent en grande partie aux poncifs du genre. Rien de bien étonnant à ce qu’ils apparaissent donc comme des buveurs de sang noctambules, craignant les symboles religieux et pouvant être éliminé par un pieu enfoncé en plein cœur. Là où la série explore de nouveaux horizons, c’est le lien entre les vampires et la démonologie en général, les prophéties, la sorcellerie, etc. Par ailleurs, les vampires apparaissent très souvent ici comme marqués au niveau physique, leur visage arborant des traits distinctifs dans le feu de l’action. De même, certains d’entre eux disposent de caractéristiques particulières (le Maître est ainsi capable d’hypnotiser ses adversaires). Angel est également un vampire des plus originaux, car à l’inverse des siens, une malédiction lui a rendu son âme et fait de lui un vampire susceptible d’éprouver des remords.

Cette première saison nous introduit donc dans le monde de la Tueuse, qui va avoir ici fort à faire pour empêcher la Bouche de l’Enfer de s’ouvrir. Distrayante et amusante, cette première saison distille avec qualité les éléments qui firent le succès de la série.

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Une réponse à Whedon, Joss. Buffy contre les vampires. Saison 1. 1997

  1. Melisende dit :

    Même si les effets spéciaux sont kitch à souhait et que les scénarios ne sont pas tellement "passionnants", je ne peux que féliciter l’art du dialogue chez Whedon et l’humour typique du Monsieur. Revu il y a peu, pour la quatrième fois au moins, je me suis surprise à découvrir des blagues et jeux de mots que je n’avais pas compris auparavant. ^^
    Et comme dit précédemment (sur la saison 2 de True Blood), la grande force de la série réside dans les personnages secondaires, vraiment très attachants : Willow, Alex, Giles, et par la suite Anya, Oz, Faith, Tara,… et j’en passe !

    Meli

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