Pike, Christopher. La vampire, tome 6. Les immortels

Se remettant peu à peu de sa dernière aventure, dans laquelle sa fille Kalika perdit la vie, Alisa Perne se voit attaquée par deux fois par une mystérieuse secte. Contactée par une faction rivale, elle accepte une mission qui l’emmènera en Sicile, où elle affrontera dans un ultime combat l’ignoble Landulf, un être pétri de duplicité qu’elle rencontra par le passé. Ce dernier menace de réduire en esclavage l’humanité tout entière pour l’Éternité.

Le virage SF du précédent volet ne m’avait pas franchement convaincu, ce 6e tome a rapidement pris le même chemin. Autant les premiers opus, et leur manière de relier le mythe du vampire à l’hindouisme, m’avait franchement plus, autant je trouve que les tomes qui ont suivi ne font que baisser qualitativement parlant. Si on commence cet opus de manière traditionnelle pour la série (quoi que pas autant dans le feu de l’action que par le passé), l’histoire reprend un tournant futuriste qui ne me convainc pas.

Non que ce soit foncièrement mal écrit, mais qu’on passe, en quelque page, d’une trame à l’aspect fantastique pur jus à un contact avec un peuple venu d’un ailleurs indéfinissable, et repasser ensuite au IX siècle, bigre tout cela donne le tournis. D’autant que les transitions tombent un peu comme un cheveu au milieu de la soupe, et que la trame ne fait finalement que ressasser une nouvelle fois des choses déjà utilisées dans le précédent volet.

La série étant posée depuis plusieurs tomes, on apprend plus grand chose de neuf concernant Sita, dernière vampire au monde. Son sang lui permet néanmoins de soigner les êtres humains, et peut conférer l’immortalité à qui le boira. Ce qui suscite bien évidemment quelques convoitises. Elle est toujours doté d’une impressionnante force physique et de la capacité de lire dans les esprits des gens, capacité qui s’est accrue depuis qu’elle a bue le sang de sa fille Kalika.

Il s’agit certes du tome conclusif de la série, mais la conclusion est plutôt amère. Nous avoir mené pendant 6 tomes pour un final aussi frustrant ? Je conseillerais malgré tout les 3 premiers opus, qui explorent quelques thèmes intéressants et permettent de passer un bon moment de lecture, avec ce qu’il faut d’action. La suite, par contre…

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