Pike, Christopher. La vampire, tome 5. La soif de sang

Après être redevenue vampire et avoir affronté avec plus ou moins de succès Kalika, Alisa Perne essaie de retrouver l’enfant que convoite sa terrible fille. Flanquée de Seymour, sauvé in extremis, Alisa fait la connaissance d’un universitaire qui semble avoir mis la main sur un antique papyrus. Un document inestimable qui fait de l’enfant de Paula un messie. Mais comment mettre la main sur le manuscrit en question sans éveiller la suspicion du professeur et de son fils, qui le suit comme une ombre ?

Le quatrième opus m’avait un tantinet déçu, comparé aux trois premiers volets de la série. Ce 5e tome, s’il parvient un peu à remonter la pente, ne retrouve cependant pas l’imagination des 3 premiers opus, d’autant que certaines fins d’arc narratif sont un peu (trop) rapides, après nous avoir tenu en haleine pendant parfois plusieurs opus.

La maternité d’Alisa, encore au cœur de cet opus (même si Kalika a bien grandi) lui pose encore d’énormes problèmes, même si elle a retrouvé son statut de vampire. Elle hésite en effet à tuer sa fille, malgré les exactions de cette dernière. L’auteur en profite par ailleurs pour introduire de nouveaux personnages, à l’image de cet universitaire et de son fils adoptif, obnubilé par l’idée qu’ils ont comme but de protéger également l’enfant.

On apprend finalement peu de choses sur les vampires dans ce 5e tome, même si, à travers les souvenirs d’Alisa, on découvrira qu’elle a été grièvement blessée par une arme empoisonnée, alors qu’elle n’était encore qu’un vampire d’une cinquantaine d’années. Alisa, après avoir bu le sang de Yaksha et être redevenue un vampire, semble par ailleurs disposer de nouveaux pouvoirs, dont un odorat ultra-développé.

Un 5e tome qui voit le dénouement de la série arriver à grand pas et semble aller dans le sens d’une fin qui mêle d’autres genre au fantastique auquel l’auteur nous avait habitué jusque-là. On retrouve son intérêt pour les religions et l’histoire (l’Egypte ancienne ici), mais le scénario peine quelque peu à séduire, les brusques retournements de situation peinant à convaincre.

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