Hirano, Toshihiro- Kakinouchi, Narumi. Vampire Princess, tome 2

Les frères Ryuto, Oh et Shin ont été mandé par le père de Yui pour protéger celle-ci de l’influence néfaste de Yu. A l’orée du XXIe siècle, durant l’ère Meiji, une ville japonaise vit dans la crainte d’un monstre suceur de sang… Yu, une princesse vampire, se lie d’amitié avec Yui, une jeune fille charmante et innocente fraîchement arrivée de la campagne. Les frères Ryuto, deux , démons jumeaux, entrent alors en scène pour protéger Yui des vampires qui s’intéressent de près à elle. La jeune fille se retrouve bientôt impliquée dans la lutte secrète entre démons et vampire…

La premier tome de ce remake du célèbre manga m’avait laissé un goût de trop peu dans la bouche : trop peu de scénario, trop peu d’action, trop peu de profondeur aux personnages. Bref, un tome qui se positionnait de manière trop stricte comme une introduction, avec tous les risques que cela peut comporter pour la suite. Ce deuxième tome est plus rassurant quant à l’intérêt à long terme de la série. Car s’il ne décolle pas tout à fait, il n’en soulève pas moins davantage le voile de mystère qui recouvre les différents camps en présence, et s’arrête sur un final pour le moins prenant.

Le premier tome s’intéressait de manière un peu trop légère à Yu et à la famille Kamui, qui la protège depuis des siècle. Ce second opus va davantage lever le voile sur Yu, son père et la mère de la jeune fille, de même qu’expliquer qui sont vraiment le frères Kamui. Des révélations qui ont comme point positif de rendre l’histoire plus accrocheuse, en esquissant la trame d’un conflit tentaculaire entre créatures surnaturelles.

Le dessin est toujours typique du shojo, en s’arrêtant davantage sur les personnages que sur les décors. Reste que la finesse du trait de Kakinouchi est très appréciable, et que l’onirisme qu’il dégage transparaît même dans les scènes d’actions, qui restent lisibles. On pourra par ailleurs apprécier le travail accompli sur les visages des personnages, que ce soit au niveau des yeux (et donc des jeux de regards) et des cheveux.

On apprend ici que les goules et les vampires partagent un appétit certain pour le sang humain, et que leur morsure aboutit à la transformation de la victime en un nouveau buveur de sang. Reste que Yu est un cas à part parmi les vampires, qui craignent la lumière du soleil, ce qui ne semble pas poser de problème à la princesse vampire.

Un second tome un cran au-dessus du premier, qui réhausse l’intérêt de l’intrigue. Maintenant, je sais que je lirais sans nul doute la suite.

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