Harms, William – Timson, Matt. Impaler. Tome 2

Des millions de vampires se sont abattus sur l’Amérique. En quelques jours, la menace commence à s’étendre au-delà de la seule ville de New-York. Dans une tentative désespérée pour vaincre, l’armée américaine tente de bombarder la vile. Malheureusement, cette tentative est voué à l’échec, et n’aura comme effet que de permettre à Vlad et Victor de fuir le chef des vampires et sa horde, la tentative de Vlad s’étant soldé par un cuisant échec. Alors que Victor commence à ressentir les effets de la bombe, Vlad n’aura d’autre choix que de lui raconter d’où viennent ses pouvoirs et à en faire son allié, de gré ou de force…

Après un premier tome qui voyait les prémices de l’invasion vampirique, et voyait celle-ci s’imposer peu à peu aux autorités, voici donc venu la suite de Impaler. On retrouve donc le duo constitué de Victor et de Vlad Tepes, qui constituent les personnages principaux du récits, même si d’autres personnages se démarquent ici. Après l’hécatombe du précédent opus, c’est plutôt bien vu de la part des auteurs de diversifier la narration en présentant d’autres points de vue sur ce qui est en train de se passer. On suivra notamment les pas d’un petit groupe de militaire, qui va affronter plus d’une fois les vampires, et ceux de civils qui ne comprennent pas forcément la panique qui semble s’être emparé du pays. Une panique qui voit les être humains laisser parler la violence pour quelques litres d’essence.

On apprend donc que Vlad, à son époque, et pour lutter contre une épidémie semblable, a préférer sacrifier son humanité pour endiguer le mal. Pour lutter, il choisit d’absorber la puissance d’une créature divine, quitte à se fermer définitivement les portes du paradis en devenant un paria. L’histoire se poursuit donc de belle manière, et prend une teinte plus tragique pour Victor, à qui Vlad va faire un cadeau à double tranchant.

Le dessin, concernant les personnages humains et les décors, est très réaliste, mais pas pour autant figé. Il y a là-dedans une sorte de mix idéal entre Alex Ross et Ben Templesmith qui donne une certaine originalité à l’ensemble, tout en permettant au dessinateur d’offrir aux lecteurs un graphisme homogène, lisible en toute circonstance. Un bon travail donc, dont les couleurs et la noirceur amplifié le désespoir dans lequel se retrouvent plongé les protagonistes.

Les vampire tels que présentés ici se rapprochent davantage de parasites que des créatures auxquelles on est habitué. Ils se nourrissent du sang de leurs victimes et semble se terrer lorsque le jour arrive. Ils peuvent être tué si on leur tire une balle dans la tête ou si on les tranches avec une épée de métal. Pour autant, ils peuvent prendre une forme quasi-immatérielle, et faire alors preuve d’une rapidité et d’une force sans égal.

Un second opus à la hauteur du premier, que ce soit du point de vue de l’histoire ou du dessin. Pas forcément autant de rebondissement, mais les choses se mettent peu à peu en place, notamment concernant Victor et sa relation avec Vlad. Une très bonne série jusque-là, qui revient vers un mythe du vampire plus sanglant, pas très loin d’un 30 jours de nuits.

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