Boselli, Mauro – Majo. – Dampyr. Tome 5

Après que son père lui ait sauvé la mise à la fin du tome précédent, sans pour autant se montrer au grand jour, Harlan parvient, en parcourant un ouvrage d’aventure des années 40-50, à remonter la piste de Draka jusqu’en Transylvanie. Tesla, Kurjak et Harlan vont donc se prendre au jeu et tenter de retrouver un mystérieux artefact laissé sur place, il y a bien longtemps de ça, par les chevaliers teutoniques. Un mystérieux artefact que recherche également Draka, ainsi qu’une mystérieuse secte néo-nazi répondant au nom de Loup bleu.

Cette suite des aventures du Dampyr est assez intéressante car le héros décide, avec ces deux inséparables comparses, de partir à la recherche de son père vampire. Cette fois-ci, c’est un roman de gare qui va mettre Harlan sur la piste du vampire, un roman de gare dont l’auteur semble bien connaître les vampires, si on en croit les allusions faites aux autres vampires qu’a pu rencontrer le Dampyr au cours de ses aventures, et dont certains connaissent personnellement son père. Le scénario est toujours aussi sympathique, et nous conduit cette fois-ci en des lieux pour le moins évocateur du mythe du vampire. C’est en effet en Transylvanie, patrie de Dracula, qu’Harlan pense retrouver son père. On suit dont les pérégrinations du trio à travers des villes comme Cluj-Napoca, Brasov, Bistritz, pour un résultat plutôt sympathique.

L’histoire est assez prenante (mais c’est une constante avec cette série), les personnages toujours aussi intéressants. Reste que le personnage de Draka est un poil décevant, même si j’espère qu’il refera son apparition de manière plus travaillée dans les opus suivants. Il a certes une place centrale dans ce tome, mais ses ambitions semblent mal correspondre à la personnalité du personnage telle qu’elle transparaît depuis le début.

Le dessin est dans la lignée des précédents. Le style est réaliste, l’utilisation de trame est assez efficace pour donner corps aux zones d’ombres. Reste que la qualité du dessin peut être assez hétérogène d’une case à l’autre, mais cela n’empêche en rien la lecture.

On apprend de nouvelles choses sur l’univers vampirique de la série via cet opus. Ainsi on apprend que Draka était en fait l’éminence grise de Vlad Dracul et de son fils Dracula, qui n’étaient absolument pas des vampires. On apprend par contre que pour transformer quelqu’un en non-mort, il faut le drainer totalement de son sang et lui faire boire le sang d’un maître vampire. Harlan et Kurjak, pour découvrir dans quelle ville est cachée le secret des chevaliers teutoniques, suivront un temps une des nombreuses excursions pour touriste qui utilisent Dracula comme argument commercial.

La série continue sur sa lancée, en permettant cette fois-ci à Harlan de faire plus que croiser la route de son géniteur, le maître-vampire Draka.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *