Oshimi, Shuzo. Happiness, tome 2

Depuis qu’il a sauvé la peau de Yûki, le quotidien de Makoto a quelque peu changé. Le duo dont il était le souffre-douleur cherche maintenant son amitié, et il commence à nouer des liens avec une camarade d’une autre classe, Yukiko. Mais la petite bande qui harcelait Yûki n’est pas prête de se laisser damer le pion par un gamin, et projette dans l’ombre de lui tendre un piège.

J’avais eu un avis favorable sur le premier tome de la série, qui utilisait des éléments déjà vus ailleurs, mais dans une ambiance pesante, compte tenu du contexte (les héros sont des lycéens). Ce deuxième tome confirme donc mon sentiment, et pousse le concept plus loin. Makoto, désormais au fait des quelques pouvoirs qu’il possède suite à son attaque nocturne, est parvenu à empêcher Yûki, pourtant un des ados dont il est le souffre-douleur, de se faire passer à tabac par une bande à laquelle il appartenait. Et c’est de cette même situation que va découler le gros basculement scénaristique de cette suite. C’est bien amené, les personnages sont bien mis en scène (le duo Yûki/Nao, mais aussi Yukiko, toujours aussi mystérieuse), l’ambiance réussie.

Graphiquement, le trait de Shuzo Oshimi est fin et maîtrisé. On retrouve facilement ses marques vis-à-vis du tome un, et l’auteur nous gratifie en plus d’une touche personnelle plutôt bien vue quand Makoto absorbe une goutte de sang pour la première fois. Sa vue se voile et sa manière de voir les choses change.

Côté vampire, on découvrira dans cet opus que le sang est la source des pouvoirs de Makoto et des autres buveurs de sang (car oui, il en croisera enfin de nouveau dans cette suite). On verra qu’il est en mesure de voler et est doté d’une force physique peu commune pour son âge. Mais n’ayant pas encore goûté, au début du tome, au sang, il n’a pas les faiblesses des autres vampires. Lesquels ne semblent pas disposés à laisser leurs victimes se transformer à leur tour en vampires.

Le premier tome avait réussi à tirer assez son épingle du jeu pour attirer mon attention, cette suite confirme les bases sur lesquelles a démarré la série. C’est pesant, parfois dérangeant, mais c’est bien ficelé et au final jamais ennuyeux. J’attends maintenant la suite avec impatience.

Oshimi, Shuzo. Happiness, tome 2

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