Richardson, Kate. Harper Blaine, tome 1. A travers le voile

Harper Blaine est détective privé. Et hier, elle est morte… Pendant deux minutes exactement. Depuis, elle perçoit autour d’elle un brouillard nauséabond peuplé de créatures surnaturelles. Elle est devenue arpenteuse, un être capable de franchir le voile séparant notre monde de la brume et d’interagir avec les créatures qui y rôdent. Sa carrière va prendre un tournant surprenant, que ça lui plaise ou non. Bienvenue dans la vie de Harper Blaine, détective paranormal !

Sa « petite » mort va lui changer la vie. Elle aperçoit désormais des êtres et personnes que les autres ne voient pas. Elle ressent également la présence d’une brume qui l’oppresse. Pour l’aider à accepter son nouvel état, elle rencontrera un couple Mara (une sorcière) et Ben Danziger. Ils étudient tous les deux le monde de la brume. Malheureusement leur savoir reste très théorique alors que Harper a besoin de pratique. Ses débuts dans la brume vont être très éprouvant pour elle et chaque intrusion lui sera très néfaste. Ses petites escapades dans la brume ne vont pas passer inaperçues auprès des êtres peuplant ce monde. Elle va très vite être contactée pour des enquêtes étranges comme la recherche d’un orgue perdu. Elle sera également contactée par Mme Shadley pour retrouver son fils Cameron qui ne donne plus signe de vie. Une enquête qui, en apparence, reste banale mais ce qu’Harper trouvera ne le sera pas du tout.

C’est lors de ses recherches qu’elle croisera le chemin d’êtres issus de la brume comme les vampires. L’auteure ne réinvente pas le mythe et part de bases très traditionnelles pour nous présenter les caractéristiques de ses vampires. Nous avons toujours des êtres nocturnes, buveur de sang (une tasse ou deux de temps en temps), forts et rapides. Ils n’ont pas d’ombre, peuvent devenir invisible et ont un pouvoir hypnotique sur les autres personnes. Par contre, elle y amène tout un aspect irréel en ajoutant autour des vampires une sorte d’ « aura » qui est issue de la brume. Elle distingue d’ailleurs que certains vampires ne la possède pas et ce demande si cela leur est néfaste. Cette « aura » peut se présenter de différentes manières et présenter des couleurs différentes. Mais ce qui est important pour Harper, c’est que cela lui permet de ressentir la puissance de l’être. Quand un vampire la touche, elle se sent très malade et perd pied très rapidement. Dans ce roman, les êtres de la brume peuvent également faire des incantations et ainsi imposer un géis qui oblige l’autre à respecter un pacte.

L’histoire est très prenante et ce dès le début. Les événements se succèdent agréablement et avec beaucoup de suspens et de rebondissements. Les enquêtes menées y sont très bien décrites. Nous suivons Harper Blaine dans ses réflexions et ses suspicions toutes très précises. Un gros point négatif vient malheureusement ternir le tableau. Les explications voire tentatives de présentations du fonctionnement du monde de la brume sont très difficiles à suivre et à appréhender autant pour nous que pour notre héroïne. Elles reviennent souvent et deviennent ennuyeuses. Ce qui est bien dommage, car la sensation d’oppression de ce monde parallèle sur Harper est très bien rendu et nous le ressentons aussi. C’est une nouvelle héroïne de Bit-lit que l’on suit dans ce roman et que l’on a hâte de revoir.

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