Kobayashi, Kotaro. Father’s Vampire tome 1

Alors qu’il vient d’arriver en ville et essaie de se faire une place tout en veillant à trouver des victimes pour se sustenter, Claude fait la rencontre du père Ruslan. Incapable de subjuguer le prêtre avec ses pouvoirs, il se retrouve bientôt à vivre avec ce dernier, d’autant que la marque que Ruslan lui a apposé sur le bras lui empêche désormais de mettre les voiles. Difficile pour le chasseur de se retrouver dans le rôle de la proie, d’autant que le sang du prêtre devient rapidement le seul à trouver grâce sous ses dents.

Father’s Vampire est une série qui se veut ouvertement Yaoi. La quasi-totalité des personnages sont donc de sexe masculin, et ont des relations ambigües. On y suit les péripéties de Claude, un vampire qui se retrouve sous la coupe d’un prêtre séduisant et de son loup-garou domestique. Si ses besoins sont davantage liés à l’hémoglobine, Claude va peu à peu être attiré par son mystérieux dominateur (difficile d’en parler autrement), qui semble veiller à ce que les créatures de l’ombre ne perturbent pas la tranquillité de la ville.

Le dessin n’est pas désagréable en soi. Assez classique et se rapprochant du Shojo, il se concentre quasi exclusivement sur les personnages, délaissant les décors dans la presque totalité des scènes. Le style est pour autant assez homogène et le trait appuyé.

On est ici face à une conception assez classique du vampire. Claude, s’il peut se déplacer la journée, voit ses pouvoirs décliner lorsque le sang vient à lui manquer. Il semble dans une certaine mesure être capable de contrôler son besoin de boire du sang. Il craint par ailleurs les crucifix et l’eau bénite. Il ne semble par contre pas en mesure de se transformer, à la différence des autres créatures fantastiques qui interviennent dans ce premier tome.

Ce premier tome de Father’s vampire pose les bases de la série, en introduisant la galerie de personnage appelés à être au cœur des différents volets. Si je n’ai pas détesté la lecture, elle ne restera pas non plus gravée dans ma mémoire, n’étant de toute manière pas le public cible de ce genre de sorties (davantage destiné à un public féminin). A noter que la série est interdite au moins de 18 ans, étant donné la tension sexuelle assez forte qui règne entre les différents protagonistes.

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