Huff, Tanya. Vicki Nelson, tome 4. Pacte sanglant

Vicki Nelson n’a pas une minute à elle depuis qu’elle a quitté la Criminelle. Cette fois, elle a affaire à des morts vivants ! Si la perte de sa mère a été une lourde épreuve, savoir que son cadavre peut continuer à déambuler dans les rues de Kingston est bien plus qu’elle ne peut en supporter. D’ailleurs, le corps a disparu du cercueil… Cette fois, Vicki aura besoin d’aide. Est-ce que Henry et Mike, son ex-coéquipier, sauront s’associer pour la protéger ?

Ce quatrième opus des aventures de Vicki Nelson va voir l’ex-flic de Toronto mener une enquête impliquant directement un de ses proches, vu qu’il s’agit de la disparition du corps de sa mère, morte d’un infarctus. Secondée par son ex-coéquipier et Henry, Vicki va remonter la piste jusqu’à découvrir que, dans l’ombre de l’université, certains scientifiques et apprentis-scientifiques, se livrent à des expériences. Des expériences qui font d’eux les fils spirituels du Dr Frankenstein et des prêtres vaudous. L’enquête est assez intéressante, même si peu de surprises viennent bousculer la lecture (hormis une fin un peu rapide qui change cependant de manière forte la donne de la série). On sait relativement vite qui sont les coupables (ce qui est quasi une constante dans cette série), l’intérêt de l’histoire étant de voir comment les héros vont résoudre la situation de crise dans laquelle ils sont plongés.

Le triangle amoureux est bien évidemment toujours présent dans ce quatrième opus, mais il ne nuit pas au déroulement de l’histoire, ne prenant notamment pas le pas sur la résolution de l’enquête, même si les relations entre les trois protagonistes principaux sont assez liés à certains aspects du final de ce tome. Néanmoins on est loin de la mièvrerie de certaines séries Bitlit.

Au niveau vampirique on apprend quelques petites choses nouvelles dans ce nouveau tome. La journée voit ainsi les vampires plonger dans une sorte de catalepsie (même si c’est quelque chose qu’on avait pu déjà voir dans les tomes précédents). Henry va également nous dévoiler la violence qui couve dans la bête qui est en lui, une bête avide de sang que seule des années d’expérience permettent de contrôler, contrôle que le manque de sang peut rapidement faire perdre. On assiste également à la transformation d’un humain en créature de la nuit, l’échange de sang étant (même si c’est un classique du genre) au coeur de cette création d’un nouveau vampire. Par ailleurs, Henry rappelle (par ses souvenirs notamment) la difficulté pour un vampire de supporter la présence de ses comparses une fois transformés, l’appel du sang imposant une rivalité de fait entre vampires. Le pouvoir de cicatrisation du sang de vampire aura également son importance dans ce quatrième opus.

Un quatrième opus pas désagréable, même s’il ne renouvelle pas le genre (les tomes précédents non plus ceci dit). L’enquête est assez bien écrite, ce qui rend sa lecture fluide et agréable, sans réelles longueurs. Avec les changements qui surviennent à la fin de cet opus, qui marque un tournant dans les relations entre les personnages, je suis curieux de la tournure que prendra le prochain tome.

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