Busiek, Kurt – Gregory, Daryl – Godlewski, Scott. Dracula, la compagnie des monstres, tome 1

Evan a été embauché par son oncle Conrad, PDG d’une entreprise familiale devenue multinationale, pour déchiffrer d’anciens textes en roumain sur Vlad Tepes. Car à l’aube du déclin de l’entreprise B.I. Conrad a un atout maître dans sa manche, atout qu’il entend bien devenir sa pièce maîtresse. Ses équipes ont en effet localisés l’emplacement de ce qui pourrait être la mythique école de Scholomance…

J’ai mis un certain temps avant de pouvoir jeter un œil à cette série, dont les premiers volets sont disponibles depuis quelques mois grâce aux Editions French Eyes. Et je ne suis absolument pas déçu, car cette série est bien plus intéressante que moultes varaiations et autres pastiches du roman de Stoker.

Les auteurs ont en effet choisi de s’intéresser à un aspect du roman de Stoker peu utilisé jusque-là, à savoir la manière dont il a acquis ses pouvoirs, en suivant les cours de la mythique école de Scholomance. Du coup, l’histoire démarre un peu comme un thriller teinté d’archéologie pour finir par basculer sur une trame fantastique assez prenante. Car la confrontation entre Dracula et un vampire moderne, à savoir le PDG d’une grosse multinationale, est une idée aussi bien menée qu’intéressante.

Le dessin est également de bonne facture. Dans la lignée d’un Locke & Key, il est à la fois propre et dynamique, malgré quelques cases moins réussies. La couleur est aussi sobre qu’efficace, l’ensemble ne gâchant en rien le scénario, et appuyant beaucoup (notamment au niveau de la lumière) sur les différentes ambiances et époques mises en scène.

On découvre ici que deux types de vampires existent : ceux qui ont été transformé après avoir vendu leur âme au diable, et ceux qui l’ont été après avoir été mordu par un vampire. Si tous craignent la lumière du soleil, les pieux et l’eau bénite, seul le vampire ayant passé un pacte avec le démon est en mesure de conserver ses capacités mentales. Le besoin de sang, nécessaire à leur survie, est tout aussi fort chez l’un que chez l’autre.

Une bien belle découverte que ce premier tome. J’espère que les suivants sont du même acabit, mais jusque-là, c’est une réussite !

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