Alwett, Audrey – Nicolacci, Silvestro. My lady vampire, tome 2. Poupée de crinoline

Le comte Shelley est maintenant mort et enterré. Sa fille Lorelei est donc la dernière à pouvoir empêcher les ennemis d’Aloïs de pénétrer l’intérieur du manoir. En tant que dernière héritière des lieux, c’est en effet elle qui conditionne les allées et venues des créatures surnaturelles. Mais le vampire blond et la marâtre de Lorelei savent bien que la situation est temporaire, d’autant qu’ils manquent cruellement de sang pour se nourrir. C’est alors qu’ils ont l’idée de marier Aloïs à la jeune femme, et de fêter la noce dans les grandes largeurs…

Ce second tome voit l’intrigue se transformer en huis-clos autour du manoir de la famille Shelley, les trois protagonistes principaux se retrouvant bloqués sur place par les vampires qui ont décidé d’assiéger les lieux. D’alliances en pièges machiavéliques, ils vont ainsi tout faire pour maintenir le plus longtemps possible le statu quo actuel. A commencer par Aloïs et la belle-mère de Lorelei, tous deux vampires, qui ont cruellement besoin que la jeune femme reste en vie et hérite des lieux pour garantir leur sécurité.

Du coup, on dépasse le stade introductif du premier volet pour déboucher sur quelque chose de plus rythmé, ponctué d’idées amusantes et bien senties. Reste que si de nouveaux personnages savoureux se dévoilent (le lord chasseur et son valet en tête), d’autres semblent sous utilisé (le groupe de vampires est peu détaillé et apparaît comme un tout davantage que comme un ensemble de créatures à la personnalité bien marquée, même si ils ont leur spécificités propres).

Le dessin est dans la même lignée que le tome un. Un trait typique de l’école italienne, autant dans ses traits vifs que dans son cadrage très dessin animé (de nombreux effets de fish-eye notamment), et une colorisation acidulée qui sait se faire moins tape à l’oeil dans les scènes de flash back. Graphiquement, pour ceux qui apprécient ce type de dessin, c’est plutôt du joli travail.

Les vampires apparaissent une nouvelle fois incapable de pénétrer un lieu si le propriétaire humain ne les y a pas autorisé. En fonction de leur âge, ils disposent chacun d’un pouvoir particulier (hypnose, etc.) qui leur permet d’influencer leurs victimes. Et si les symboles religieux ne semblent pas avoir d’effets sur eux, ils n’en restent pas moins mis en danger par la lumière du soleil, même si un pieu enfoncé en plein cœur semble la manière la plus efficace d’en venir à bout. Ils ont bien évidemment besoin de sang pour survivre.

Un deuxième tome plus efficace que le premier, qui gagne en péripéties malgré quelques éléments mal ou peu utilisés. Reste que le lecture est plaisante, que la mise en couleur est plus homogène que dans le précédent opus. Bref, une suite tout à fait sympathique.

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