City Interactive. Vampire Moon

Transylvanie. Une éclipse solaire plonge la population dans le noir, et semble ne pas vouloir prendre fin. Encore plus inquiétant, l’équipe de scientifiques chargée d’étudier ce curieux phénomène disparaît… Emily Davis, jeune journaliste intrépide, décide d’enquêter. Elle se retrouve alors au cœur d’une spirale d’événements tous plus mystérieux les uns que les autres…

Ayant acquis une DS il y a quelques semaines, je me fais fort de passer en revue les différents jeux aux dents longues qui ont vu le jour sur la dite console. Si j’ai déjà entamé d’autres titres plus prometteurs, Vampire Moon a malgré tout la primeur, le jeu étant somme toute relativement rapide à terminer. Un état de fait qui s’explique également par l’aspect dirigiste du jeu, qui ne laisse aucune place à la digression, et conduit le joueur à explorer les différents tableaux dans l’ordre prévu par les développeurs. Car il s’agit là d’un « jeu d’objets cachés », au fil duquel on n’aura de cesse de farfouiller pour identifier l’ensemble des éléments affichés sur l’écran, avant de passer à la scène suivante.

Au total, 24 tableaux se succèdent tout au long du jeu, la difficulté n’étant pas des plus élevée, de même que l’intérêt du jeu. Il faut dire que, si le scénario recèle quelques idées amusantes, il s’avère un tant soit peu hors-contexte de nous faire chercher des bananes, des pigeons ou des coccinelles au fil des différents écrans. C’est à mon sens un des gros points faibles : des quêtes-écrans ultra-répétitives, en grosse partie déconnectées du scénario (à quelques exceptions où l’un des objet déniché permettra de réaliser une action qui donne accès à l’étape suivante).

Chaque écran indique au joueur quels sont les objets qu’il va devoir identifier dans le décor, le stylet lui permettant de les pointer un à un. Certains objets annexes, présents dans les tableaux, permettent de bénéficier d’un peu d’aide. C’est sur ce schéma que la quasi totalité du jeu s’articule, si on excepte quelques tableaux différents (puzzle à reconstituer, labyrinthe, etc.) qui tentent, sans réussite, de renouveler l’intérêt du joueur.

Le mythe du vampire ici mis en scène est on ne peut plus classique. On se trouve en Transylvanie, les vampires ont trouvé le moyen de déclencher une éclipse de soleil et de la faire durer, ce qui leur permet d’évoluer sans réelles limites. Si ce n’est une potion, susceptible de les combattre, composée par une très ancienne sorcière. Une potion à base d’ail, comme il se doit. Pour le reste, ils dorment ici dans des cercueils, accusent une filiation avec Dracula (l’essentiel de l’intrigue se passant dans le château de ce dernier), et l’un des personnages a un lien de parenté avec Van Helsing.

Un jeu à énigmes complètement rébarbatif dont les graphismes pas désagréables (sans pour autant être vraiment novateurs) ne parviennent pas à rehausser l’intérêt. Un scénario abracadabrantesque, une chute un peu facile, bref pas grand chose à sauver.

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