Wilson, Colin. Les vampires de l’espace

Retour de mission, le vaisseau du commandant Calsen rencontre un immense astronef, masse sombre et immobile dans l’infini de l’espace. Une épave vide sans doute…

Pas exactement : les hommes de Carlsen y découvrent une trentaine de créatures d’apparence humaine, en animation suspendue. Trois d’entre eux – un homme et deux femmes, seront ramenés sur Terre, mais Carlsen est loin de se douter des conséquences atroces de ce transfert.

Dès leur réveil, les mystérieux passagers de l’astronef révèlent leur nature : ce sont des vampires, affamés d’énergie vitale, et pour leurs victimes c’est la mort immédiate.

La destruction des « monstres » est aussitôt décrétée, mais l’une des femmes s’échappe. D’autant plus dangereuse qu’elle est extraordinairement belle.

L’espèce humaine est en péril…

Un roman novateur qui nous plonge dans un futur pas forcément très éloigné de notre monde actuel, où la rencontre entre des cosmonautes et un vaisseau à la dérive va mettre en péril la race humaine.

Les vampires décrits par Wilson tiennent plus du vampire psychique, car c’est de l’énergie de leurs victimes dont ils s’abreuvent, un peu à la manière du Horla de Maupassant. Wilson prête aussi à ses vampires le pouvoir de parasiter un corps de leur esprit, et ainsi s’affranchir des limites physiologiques de leur corps. De même, l’auteur met ici en scène els origines de la légende des vampires dans un contexte science-fictionel vraiment bien pensé.

Au final un roman intelligent, écrit avec une bonne maîtrise de la psychologie des personnages qui donne une vision originale et crédible de l’origine du mythe des infants de la nuit.

4 réponses à Wilson, Colin. Les vampires de l’espace

  1. Senhal dit :

    Il me semble reconnaître, en couverture, le style de Philippe Caza, tu confirmes ?

    Il a réalisé quelques illus de vampires sympas, dont une affiche pour un film de Jean Rollin et une couv’ pour La Shambleau de Catherine L. Moore.

  2. Vladkergan dit :

    Je confirme en effet ce que tu signales : la couverture de cette version chez J’ai Lu est belle et bien l’oeuvre de Philippe Caza, tout comme celle de Shambleau (qui ne va pas tarder à apparaître sur les pages du blog).

    Par contre j’ignorais qu’il a fait des affiches pour Rollin.

    Une petit interview de Caza, qui date un peu mais reste très intéressante, est disponible sur Noosphère : http://www.noosfere.org/heberg/c... et une autre sur ActuSF

  3. Senhal dit :

    Excellent initiative de parler de Shambleau… pour l’affiche et la Shambleau on les voit accompagnées de ses commentaires dans son "autobiobibliographie" Fume, c’est du Caza. Néanmoins j’ai un lien sur l’affiche du film : http://www.fantasfilm.com/image/...

    J’ai vu aussi qu’il avait illustré le n°1 de Requiem, les archives du vampirisme (revue du feu Cercle des Etudes Vampiriques).

  4. CAZA dit :

    Merci ! Plein d’autres infos sur Caza là :
    http://www.kronozone.net

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