Party, Adrien. La mort au crâne de plâtre

Le BIU, une agence secrète galactique, envoie deux agents, une humaine et un androïde, sur les traces de plusieurs vaisseaux disparus dans une galaxie lointaine. Sur place, ils vont découvrir une situation très particulière, impliquant des vampires d’un genre inattendu…

Dixième opus de la collection Aventures, dont le titre a été rêvé par son éditeur, cette nouvelle (32 pages au format A6) nous montre des vampires qui se présentent sous la forme de squelettes aux orbites vides qui se nourrissent de sang humain par le biais de machines au fonctionnement complexe. A noter que ces personnages se servent d’appendices pour se connecter aux containers dans lesquels leurs victimes sont placées en état de catatonie.

En plus de ces vampires aux crânes dénudés, une autre créature relève du genre vampirique, à savoir le vaisseau -en forme de crâne humain, d’où son nom qui a inspiré le titre de l’ouvrage- dans lequel Ino Sunshine est retenue provisoirement prisonnière. Celui-ci, animé d’une vie qui semble lui être propre, transfère le sang prélevé sur les voyageurs humains capturés par un ingénieux système de canalisations.

L’emprise physique de ces vampires si particuliers est subordonnée au pouvoir psychique des crânes, qui agit aussi bien sur les Humains que sur les androïdes. Des mutations dues à un accident scientifique, près de deux siècles plus tôt. Mais curieusement, l’agent Ino Sunshine se trouve immunisé contre l’emprise des vampires.

Le remède pour mettre fin à la non-vie des crânes est relativement classique, puisqu’un pieu enduit d’une solution spéciale suffit. La proximité physique des crânes avec leur vaisseau à moitié organique provoquera la contagion.

Placée dans un environnement futuriste, cette nouvelle est l’œuvre d’Adrien Party, spécialiste de la question vampirique, qui fait ainsi sa première incursion dans la fiction. Un essai pas exempt de menus défauts, en particulier un manque de relecture qui fragilise un peu la continuité narrative. Mais l’ensemble dénote une forte connaissance du sujet, ainsi que des appétences certaines pour l’écriture, si toutefois celle-ci était un peu simplifiée.

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