Trillo, Carlos – Risso, Eduardo. Je suis un vampire. Tome 4 : la résolution

Ahmasi les ayant retrouvés, Buddy et Fever fuient Londres, accompagnés de Fershid et de sa fille. Et tandis qu’Ahmasi met sur leur piste l’un des truands qu’elle à réussi à appâter avec son pouvoir de résister aux balles, Fever et Buddy se rendent à l ‘adresse qu’ils ont découverte dans la tombe de Lord Carnavon. Parviendront-ils à trouver un moyen de tuer Ahmasi avant que celle-ci ne remonte leur piste et en finisse une fois pour toute avec eux ?

Un quatrième et dernier album qui clôt brillamment cette série vampirique aussi efficace qu’originale. Poursuivis par Ahmasi, Buddy va devoir comprendre au plus vite comment tuer celle-ci, afin de mettre un terme définitif à leur course-poursuite millénaire. Le scénario, toujours aussi réussi, nous entraîne cette fois-ci au cœur d’un groupuscule millénaire qui conserve depuis les origines le moyen de tuer les immortels, secrets qu’ils sont les seuls à pouvoir leur communiquer. Captivant de bout en bout, ce dernier opus nous entraîne donc vers une fin originale, jusqu’aux derniers soubresauts d’intrigue et une dernière image très « horror-movie ».

Le dessin, qui s’est peu à peu affermi depuis le premier album, contribue pour beaucoup à l’ambiance sombre de cette série. L’encrage maîtrisé du dessinateur, qui met en exergue son trait acéré, vif et dynamique, plonge en effet le lecteur dans l’ambiance sombre de la série. Les personnages sont une fois de plus dessinés de manière à donner vie dès les premiers regards à leur psychologie propre, et aux tourments dont ils sont les victimes.

Au niveau des ressorts vampiriques, ce volume apporte une manière originale de mettre un terme à la vie d’immortels, méthode basée sur le sang, qui apparaît ainsi une fois de plus au cœur de la légende vampirique. De même, on découvre ici l’existence d’une secte millénaire dont la mission est d’enseigner aux immortels le moyen d’en finir avec leur longue vie. Pour le reste, à part une mise en scène sympathique du pouvoir de cicatrisation des vampires (par l’entremise d’Ahmasi), on ne note pas ou prou de nouveaux éléments vampirique par rapports aux albums précédents.

Un dernier opus qui clôt intelligemment cette série sombre qui dépoussière un peu le mythe du vampire, en adaptant à sa sauce certains éléments inhérents au mythe, tout en apportant certaines nouveautés et une réflexion intéressante sur la recherche de l’immortalité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *