Trautmann, Eric – Wagner, Reis. Vampirella, tome 1. Couronne de vers

Toujours sur les traces de Dracula, Vampirella découvre que son vieil ennemi à essaimé à Seattle. De proche en proche, elle remonte sa piste jusqu’au club Carmilla, d’où disparaissent de nombreuses personnes. Rapidement, elle doit faire face à Le Fanu, une vampire, autrefois bras droit de Dracula qui a été infectée par un artefact sans âge. Un artefact au contact duquel Vampirella découvre une partie d’elle profondément enfouie dans sa personnalité…

La carrière de Vampirella en comics ne date pas d’hier. La sculpturale vampire a en effet été créée par Forrest J. Ackerman en 1969 chez Warren Publishing. Sachant que des dessinateurs aussi talentueux que Frank Frazetta, José González ou encore Richard Corben se sont penché sur son berceau au fil des ans.

Cette nouvelle série, publiée chez Dynamite, met donc en scène la vampire venue de Drakulon, toujours en chasse de son pire ennemi, Dracula. Ce dernier, lui aussi transfuge de Drakulon, a depuis longtemps établi sa réputation parmi les être humains, et contribué à la naissance de la légende vampirique. Mais même Drakula peut éprouver la peur, et pour vaincre un ennemi bien plus puissant que lui, il n’aura d’autre choix que de proposer une alliance à Vampirella.

Plutôt bien pensée au niveau du scénario, cette nouvelle série prend une tournure quasi lovecraftienne après que Vampirella ait affronté le bad guy de ce premier volet, une sorte de ver d’une taille démesurée qui vit dans une autre dimension. Il est par ailleurs plaisant de retrouver une Vampirella qui s’est débarrassé de son ancien costume, et est devenu une sorte de tueuse urbaine et bad-ass à la Buffy. Sachant que si la part belle est faite à l’action et aux combats contre les hors de vampires hybrides corrompus par Yag-Ath Vermellus, la véritable lutte se déroulera dans le subconscient de l’héroïne, alors que celle-ci est sur le point d’être totalement corrompue par le ver antédiluvien.

Le dessin, sans être particulièrement novateur, est assez réussi. Le dessinateur propose des cadrages qui n’auraient pas à rougir face à certains des artistes qui ont déjà pu se pencher sur le cas de la vampire so sexy, même si la couleur assombrit parfois un tantinet trop l’ensemble.

On apprend ici que le vampirisme est une affliction qui a été apportée par un ver géant nommé Yag Ath Vermellus, qui personnifie la faim inextinguible. Pour le reste, à travers les moyens utilisés par Vampirella pour se battre contre ses semblables, on comprend qu’ils craignent les objets consacrés ainsi que l’argent. On peut également les tuer si on leur enfonce un pieu en plein coeur.

Une nouvelle série qui ne manque pas de panache et dépoussière de plutôt belle façon les aventures de Vampirella. Vivement la suite !

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