Robinson, James – Jusko, Joe. Vampirella, Blood Lust

Adam Van Helsing et Vampirella ont été tués par Nyx. La sculpturale vampire se réveille bientôt, avec la surprise de retrouver son défunt bien-aimé à ses côtés. Ce dernier lui explique qu’ils sont en Enfer. Lilith, la mère de Vampirella, a choisi de bloquer les flots de sang qui alimentaient le territoire connu sous le nom de Drakulon, de manière à assurer sa survie. Adam explique à Vampirella qu’ils sont les seuls à pouvoir inverser la situation, et redonner vie à Drakulon… même si cela doit causer la mort de Lilith.

Blood Lust est une minisérie en deux numéros (plus un épilogue, qui a été rajouté dans le présent TPB) qui prend place à la mort de Vampirella, alors que l’origine de la vampire ont été remis en cause suite à l’arrivée de Lilith. Au moment où démarre ce nouvel arc, Vampirella a été tuée par Nyx, tout comme Adam Van Helsing peu auparavant. Contre toute attente, elle va retrouver son amant dans ce qui se trouve être Drakulon, en fait une région de l’Enfer, et devoir prendre la décision (ou pas) de sauvegarder sa terre natale… au risque de tuer sa mère pour cela.

L’arc est donc important dans la chronologie de l’héroïne, et donne davantage de fond à la mission qui lui sera confiée ultérieurement par Lilith. L’ambiance tient cependant plus du pulp à la Edgar Rice Burroughs (voire à la Conan sauce comics) qu’aux ambiances habituelles de Vampirella.

Graphiquement, par contre, je suis peu convaincu. Le style de Joe Jusko est très statique, rappelant Civiello ou du Royo. La couleur, qui joue pour autant sur les références données plus haut, n’a rien de très réussi, même si elle est relativement correcte. C’est surtout qu’elle a tendance à rehausser les défauts du dessin (notamment les traits très appuyés). Alors certes, cela n’empêche pas le dessinateur de mettre ses personnages en scène durant leurs combats, mais tout cela manque réellement de dynamisme.

Peu de nouveautés à se mettre sous la dent concernant les aspects vampiriques de l’héroïne. On verra cependant que ces caractéristiques vampiriques semblent exacerbées sur Drakulon, notamment la soif de sang. On apprendra également que le flot de sang qui traverse le pays est lié à Lilith et à ses propres pouvoirs. Face à un ennemi puissant, elle n’a donc d’autre choix que de stopper le Styx pour assurer sa survie.

Un arc qui ne brille sans doute pas graphiquement, mais à son importance dans l’histoire de Vampirella. Si je préfère la première partie de la vie de l’héroïne, cette histoire ne manque pas d’intérêt, notamment grâce à l’ambiance très pulp qu’elle dégage (jusqu’à son épilogue).

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