Strike, Tanaka. Servamp, tome 10

Des vampires de deuxième classe s’évadent de leurs cellules et se déplacent désormais dans les couloirs du C-3. Alors que Mahiru et Kuro aimeraient s’interposer, Tsurugi les en empêche. Sur les ordres de Toma, il se met en chasse, alors qu’il est encore particulièrement affaibli par ses dernières blessures. Jun essaie à son tour d’empêcher Tsurugi de se lancer dans la mêlée, mais l’influence de Toma sur le jeune garçon est telle qu’il parvient à lui ordonner d’affronter son ami, se justifiant en faisant de Jun un traître au sein de leur organisation.

Ce dixième tome poursuit sur la lancée de son prédécesseur, et sur le huis clos qui a pris le dessus, depuis que les Servamp et leurs maîtres ont trouvé refuge au sein du C-3. Après un volet qui détaillait davantage les moyens à dispositions de l’organisation, par l’intermédiaire des familles de sorciers qui en composent le bras armé, Tanaka Strike choisit ici de creuser le passé du trio qu’ont rencontré récemment les Servamp. Notamment Tsurugi, la tête brûlée qui ne semble obéir qu’aux ordres du mystérieux Toma.

Côté dessin, l’auteur continue dans la lignée des tomes précédents. Le trait est vif et dynamique, et s’avère lisible aussi bien dans les scènes de combats (qui reviennent sur le devant de la scène) que dans les moments plus calmes.

On fera ici connaissance avec le Servamp de la colère, qui n’avait pas encore fait son apparition dans le récit. Un Servamp dont la situation permet de détailler ce qui arrive à ces créatures quand leur maître décède. Affaiblis, ils sont alors davantage à la merci de leurs ennemis. Plusieurs scènes permettent en outre de montrer que sans les pouvoirs des sorciers, la lutte contre les deuxième classe est quasi impossible.

Une nouvelle fois, je regrette quelque peu la tournure prise par l’histoire depuis que les personnages sont cloîtrés au sein du C-3. Je trouve la trame plus fouillis depuis, et les enchaînements un peu trop rapides. À voir comment tout cela va finir, mais ce ne semble pas être pour tout de suite, l’auteur ayant semble-t-il des ennuis de santé.

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