Roke, Aja. Les fugitifs de l’ombre. Tome 3 : La guerre sans fin

La fuite s’achève, et il est temps à présent de partir en croisade. Dana a été choisie par le prêtre défroqué Peter Roman pour devenir le leader de son armée de templiers fanatiques. Elle se retrouve face à un choix: se lancer dans une guerre totale, ou trouver une autre solution pour amener l’espoir d’un futur meilleur aux habitants de la Terre. Parce qu’il ne peut y avoir de lumière sans ténèbres, ni de vie sans mort.

Un troisième tome qui clôt sans éclat l’intrigue, lançant assez de pistes pour permettre aux auteurs de continuer la série. On retrouve donc Dana alors que Gévaudan a été sacrifié, après vu sa part bestiale être séparée de son moi humain. Ce dernier tome comporte des idées qui dynamise quelque peu une série jusque-là peu captivante. En effet, la mise en place des différentes factions, avec d’un côté les croisés fanatiques de Roman, de l’autre les hordes des vampires, donne lieu à une intéressante montée en puissance. Par ailleurs, un nouveau personnage lié au passé ancestral de Dana fait pas à peu son apparition dans le récit. Dana quant à elle va au fil des pages prendre quelque peu de consistance, après que son fils lui ait été arraché à son tour.

Le dessin de ce troisième opus est dans la lignée de celui du second. Le trait est maîtrisé, assez homogène et dynamique, desservi par une couleur certes pas exceptionnelle (car pour le moins informatisée) mais efficace, bien moins plate que celle du premier opus. L’auteur maîtrise bien mieux son style, même si on sent toujours quelques influences (Crisse dans les physiologies féminines notamment).

Les vampires de ce troisième opus sont dans la droite lignée de ce qui a été mis en place dans les précédents albums. On nous présente par ailleurs ici en parallèle la vie d’une blood-minion, vampire nouveau-né ui découvre peu à peu ses besoins et sa nouvelle existence. Plus faible qu’un vampire accompli, le nouveau-né n’en reste pas moins très rapide. Tout comme ses pairs vampires, il craint aussi bien les objets religieux qu’une décapitation pure et simple, seule à même de mettre un terme à son existence.

Un fin pas exceptionnelle mais plus excitante que les deux premiers opus, même si on peu regretter certains côté mystiques pas franchement aboutis, et des personnages manquant toujours de profondeur.

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