Peru, Olivier – Martino, Stefano. Nosferatu, tome 2. Para bellum

Désireux de percer l’énigme qui entoure sa résurrection, Nosferatu conduit Vladica dans une cité souterraine perdue depuis des temps immémoriaux. La cité des origines, celle où sont nés les vampires, celle où lui s’est transformé en créature de la nuit. Pendant ce temps, Erick, le chasseur de vampires, s’approche peu à peu de Nosferatu mais il n’est pas seul. Une autre créature de l’ombre le guette et tisse patiemment sa toile…

Deuxième et dernier tome de ce dyptique scénarisé par Olivier Peru qui s’intéresse au personnage de Nosferatu. Alors que le premier tome se penchait davantage sur la renaissance du personnage, ce second opus va détailler les origines du premier vampire ainsi que ce qu’il est advenu de lui jusqu’à sa seconde mort. Un scénario du coup assez dense mais qui accroche sans nul doute le lecteur, l’album ne souffrant d’aucun temps mort.

Le dessin est de très bonne facture, même si je le trouve parfois un peu figé. La mise en couleur est par contre assez réussie, et à tendance à corriger quelque peu certaines cases moins homogènes. Reste que certaines planches sont somptueuses, à l’image des premiers pas de Nosferatu et Vladica dans la cité des Ombres.

On découvre ici que Nosferatu n’est pas le premier vampire, et que les origines des buveurs de sang remontent à des temps immémoriaux, et à une espèce aujourd’hui éteinte. On découvrira également qu’à l’image de ces ancêtres, Nosferatu dispose de pouvoirs supplémentaires, par rapport aux vampires lambda. Il craint cependant la morsure de argent. On apprendra également que le thème du vampire et la religion catholique sont fortement liés, cette partie de l’histoire étant bien plus intéressante que ce qui avait pu être fait dans Dracula 2000.

Un deuxième volet qui clôt avec un certain panache la série, revenant sur le passé de Nosferatu et les origines des vampires tout en approfondissant ce qui lie le premier vampire à certains des personnages croisés jusque-là. Un bon scénario bien dynamique, des idées à la pelle et un dessin plus que correct, que demander de plus ?

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