Mignola, Mike – Thomas, Roy. Bram Stoker Dracula

1462…

Pour stopper l’avancée des turcs musulmans, dirigés par le sultan Mohammed, un prince roumain, génie militaire réputé pour sa barbarie, connu sous le nom de Vlad Dracul lance une offensive désespérée. A la tête de 7000 patriotes, il lance une attaque-surprise contre 30000 turcs, et les met en déroute, contre toute attente.

Mais de retour en son château, une bien triste nouvelle l’attend. Sa fiancée Elisabetha, ayant intercepté un message turc proclamant à tort la défaite de Dracul, s’est donnée la mort en se jetant dans le précipice. Les prêtres pour la religion desquels il a combattu annoncent alors à Dracula que l’âme d’Elisabetha est damnée, et ne trouvera jamais le repos.

Dans un immense accès de colère face au remerciement de la religion catholique, Dracula renie Dieu en public, avant de proclamer qu’il se relèvera de sa propre mort. Ayant plongé sa lame dans le crucifix posé sur l’autel de son église, il s’abreuve dans un calice du sang qui en coule…

Quelques 400 ans plus tard, le comte devenu vampire va être mis sur la trace de celle qu’il pense être la réincarnation d’Elisabetha…

Le roman de Bram Stoker, porté à l’écran par Francis Coppola, est l’un des chefs d’oeuvres que tout féru de vampirisme ne peut se permettre d’ignorer. Le film est quant à lui une oeuvre magnifique à l’atmosphère gothique diablement bien filmée.

Le comics du film, orchestré par Roy Thomas au niveau du scénario (même s’il ne se contente que de mettre sur pied une histoire la plus fidèle possible à la trame du film), et dessiné par Mike Mignola, l’un des dessinateurs les plus talentueux qui soit outre atlantique, est une oeuvre assez intéressante, qui amplifie presque l’atmosphère sombre de l’histoire originale.

Le trait est vif, les couleurs sombres mettent en valeur le trait énergique du père d’Hellboy, et il ressort de cet album une grande part de l’intérêt du film (et partant, du roman de Stoker) : une histoire où la mort et l’amour sont intimement liés, virevoltant dans une sarabande où ils se succèdent tour à tour.

Un ouvrage intéressant, qui rend à merveille l’ambiance des oeuvres originales. Seul bémol : la trop grande fidélité au film de Coppola, qui offre peu de véritables surprises au lecteur. !!

Une réponse à Mignola, Mike – Thomas, Roy. Bram Stoker Dracula

  1. Lucy Westenra dit :

    La BD de Mike Mignola reprend quasiment image par image le film de Coppola, mais reprend surtout toute l’histoire du célèbre vampire revue par James Van Hart et dont on retiendra l’histoire d’amour entre Dracula et Mina. Le plus frappant à mon goût est l’atmosphère sombre qui correspond parfaitement à celui d’une histoire de vampire. Et le choix de faire appel à Mignola a été judicieux car en plus de correspondre à l’univers gothique, il dessine à merveille et fait des portraits très ressemblants de chacun des acteurs comme Ryder ou Oldman pour ne citer qu’eux. A lire et relire…

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