Hall, Willis. Le dernier des vampires

Pour les Hollins, quinze jours de vacances, c’est l’aventure, surtout quand on ne sait pas lire une carte ! Un soir, ils plantent leur tente au pied d’un château biscornu. D’une tourelle s’échappe une étrange musique, des yeux luisent dans la nuit…

Ce petit livre pour enfants (la couverture mentionne dès 9-10 ans) est une sympathique histoire de vampires, mâtinée de poésie et d’humour. Edgar et ses parents vont en effet se retrouver dans un pays inconnu, et s’installer à leur insu sur le domaine de la famille Alucard. Alucard-Dracula, l’anagramme a certes déjà été utilisé (et réutilisé) depuis 1988, date de première publication de ce roman), mais n’oublions pas qu’on est dans le domaine du livre pour enfant. Le but ici est de distraire le lecteur, de l’amuser, à travers une histoire simple, bon enfant, sans pour autant tomber dans le simpliste. Des scènes cocasses, des personnages qui ne le sont pas moins, bref tout est là pour tour à tout surprendre, amuser et captiver le jeune lectorat.

Le vampire principal de cet ouvrage diffère un peu de ses illustres ancêtres. En effet, le comte Alucard est un vampire végétarien qui a horreur du sang. S’il est capable de se transformer en chauve-souris, c’est surtout pour aller se nourrir de fruits. Ses ancêtres sont davantage de classiques buveurs de sang, qui ont été tués après qu’un pieu leur ait été enfoncé en plein cœur.

Au final, ce petit livre sans prétention saura plaire aussi bien aux enfants qu’aux adultes qui ne s’arrête pas qu’à leur sacro-sainte littérature (soi-disant) mature. C’est typiquement le genre de roman sans prétention dont la lecture peut aboutir à une passion pure et simple pour la littérature.

Une réponse à Hall, Willis. Le dernier des vampires

  1. Nothing dit :

    Oui, bien sympathique ce petit roman =)
    Il y a une suite, "La vengeance du vampire" ! Je l’ai acheté il n’y a pas longtemps mais n’ai pas encore eu le temps de le lire (quoique, ces livres se lisent tout seuls, mais il faut que je m’y mette !)

    J’aime bien la remarque sur la "sacro-sainte littérature (soi-disant) mature"… C’est tellement vrai ! v_v

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