Braz, Ataide. Dracula

N’y allons pas par quatre chemins : le vide scénaristique de cet album n’a d’égal que le côté on ne peut plus daté et bancal de son dessin.

Sur le fond de la quête dans laquelle se lance Dracula d’un médaillon qui lui fut dérobé par Lord Godalming, Ataide Braz nous offre un album érotique des plus clichés, dominé par un Dracula épris de la défunte Mina, mais qui ne rechigne pas à user de son pouvoir d’attraction sur les femmes. Accompagné de Maria, il part au Brésil sur les traces de Holt, le fils de Lord Godalming qui serait en possession du médaillon tant recherché par le comte.

Rien ne peut décemment sauver cet album : un érotisme de pacotille digne des productions M6, un dessin hésitant et statique qui semble daté des années 80 (mais l’album remonte en fait a début des années 90), des encrages simpliste et manquant cruellement de dynamisme, bref le dessin ne relève en rien le scénario tiré par les cheveux dont on décroché dès les premières pages.

Les personnages de l’album sont peu charismatiques, à l’image de ce Dracula de pacotille, tiraillé entre son amour perdu et son immortalité.

L’érotisme qui se dégage de ces pages n’a rien de particulièrement accrocheur, n’est pas Manara qui veut.

En bref un album des plus incongrus qui ne contentera l’amateur de récits de vampires qu’en ce qu’il représente de plus basique : un ouvrage de plus dans sa collection.

Une réponse à Braz, Ataide. Dracula

  1. Ataide Braz dit :

    O album em questão é sequência de uma série publicada apenas no Brasil: Drácula, A Sombra da Noite.
    Abraços,
    Ataide

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