Sangil, K. La romancière, tome 1. La clan Tarran

Annie Virenne est une auteure de romances vampiriques. Un jour qu’elle est interviewée à la radio pour son dernier roman elle émet le souhait, d’une façon ironique, d’être invitée à passer du temps avec un vampire. Quelques temps plus tard, elle reçoit un mot l’invitant à passer du temps avec ce fameux vampire. C’est comme ça que débutera l’aventure d’Annie et la création du clan Tarran.

On est transporté dans le quotidien devenu trépidant d’Annie, on alterne entre actions et moments calmes. Une écriture dynamique qui permet de ne pas s’ennuyer en somme. Les informations découlent lentement au fil de la lecture. La création du clan se fait progressivement, permettant au lecteur d’appréhender et de connaître les personnages à chaque moment de leur apparition, pour doucement finir sur l’évolution des deux personnages principaux. Chacun a sa propre histoire et des circonstances propres qui ont fait ce qu’ils sont maintenant. Chacun a sa propre personnalité, très bien mise en avant dans le récit.

De plus, le point de vue omniscient ne casse pas la proximité que le lecteur peut entretenir avec les personnages au fil des pages. Elle est, au contraire, accentuée par l’apparition des pages du journal d’Annie. C’est à travers ces moments que l’on découvre des sentiments, des émotions qui n’auraient pas pu être découverts à travers les yeux des autres. Un moyen de faire intervenir un sentiment d’empathie au lecteur ?

Même si le récit et l’utilisation des codes du genre sont originaux, les vampires de K Sangil ne sont pas en reste. Comme on le disait plus haut, chacun est unique, chacun a sa propre histoire. Ce qui lui permet d’avoir un passé et de pouvoir être quelqu’un, même s’il est devenu un vampire. Bien qu’on se retrouve devant des créatures connues, on apprend qu’elles peuvent régler leur température corporelle, se régénèrent, ne se reflètent pas dans les miroirs, et boivent du sang animal entre autre. Des créatures comme on les connaît mais dotées d’une aura humaine perceptible.

En somme, un récit dans laquelle la figure du vampire est fidèle au classique mais avec quelques caractéristiques qui font leur originalité. Et une histoire pleine de rebondissements subtilement amenés.

Une réponse à Sangil, K. La romancière, tome 1. La clan Tarran

  1. K.Sangil dit :

    Merci pour ce retour ! 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *