Rees, Douglas. Lycée Dracula

Cody rentre chez lui avec un carnet de notes catastrophiques. Son père décide de le placer dans une école très réputée : Le Lycée Vlad Drac. D’emblée, l’école frappe par sa magnificence : immense campus, très beau parc, bâtiments de marbre. Le premier entretien avec le directeur est très bizarre, mais Cody est tout de suite accepté dans l’établissement, à condition d’intégrer l’équipe de water-polo.

Les vampires présents dans ce lycée, qui se surnomment eux-mêmes des « jentis » (à la différence des humains, qui sont des « gadjos ») ont un aspect assez précis : grands, bruns, ils portent pour la plupart des lunettes de soleil. Ils peuvent se déplacer en plein jour, mais la lumière du soleil les blesse. Ils ont des crocs rétractables, ce qui leur permet de se fondre dans une foule « normale ». Ils ont la faculté de se transformer en à peu près n’importe quel animal, mais en gardant leur masse corporelle ; ce qui explique qu’ils se présentent parfois sous forme de grands loups, moins souvent sous forme de chauve-souris géantes. l’auteur de Dracula, Bram Stoker, a rencontré dans le passé nombre de jentis, a pris beaucoup de notes sur leur quotidien, leurs capacités, leur mode de vie. Pour les détourner complètement dans son roman ; de ce fait « stoker », et encore plus « bram » sont devenus des insultes courantes au sein des jentis.

Les jentis ont bien sûr un grand besoin en sang, mais ils ont passé un pacte avec les humains très longtemps auparavant, qui les oblige à la modération ; ils se nourrissent donc essentiellement de viande fraîche. La présence d’élèves humains dans le lycée s’explique par le fait que celui-ci doit participer à une compétition inter-établissements de water-polo, et que les vampires ont une peur sacrée de l’élément liquide. Mais cette peur cache autre chose, une chose qui pourrait devenir un atout maître dans l’avenir des jentis… Les humains, particulièrement choyés, sont donc là pour servir de paravent. Mais sans protection, ils peuvent vite devenir les proies de leurs camarades. Certains décident donc de marquer les gadjos, signifiant par là qu’ils sont leur propriété exclusive en termes de nourriture.

En définitive cette lecture ne fut pas des plus intéressantes, l’auteur s’adressant à des adolescents de moins de 15 ans en priorité. L’action se cantonne presque exclusivement à l’enceinte de ce lycée bien particulier, et mise à part la capacité des vampires à se changer en n’importe quel animal (de la même corpulence qu’un humain, un bon point), ce n’est pas franchement révolutionnaire. Le revirement de Cody, en termes d’investissement dans ses devoirs, est carrément maladroit. De plus l’apparition finale m’a semblée beaucoup trop « facile ».

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