Comeau, Yanik. Les enfants de Dracula, tome 2. La résurrection de la chair

Après s’être contre toute attente retrouvés face à leur père, le comte Dracula, Milos Menzel, Elizabeth Gurney et Sarah Duvall n’ont d’autres choix que d’assurer la descendance de leur lignée, surtout si ils veulent mettre la main sur l’héritage promis. Avant Halloween, ils ont ainsi pour obligation de devenir eux-même des vampires, et de donner naissance à de nouveaux buveurs de sang.

Après un premier volet qui prenait le temps de poser ses personnages et de mettre en place l’intrigue, cette suite regorge davantage de rebondissements, et va voir les différents protagonistes faire des choix qui vont lourdement impacter leur destinée. Rapidement, on les retrouve à nouveau dans leur famille d’origine, mais leur récente rencontre avec leur père biologique va faire plus que laisser des traces.

J’avais trouvé le premier opus parfois un peu longuet, car l’intrigue n’y était encore que très légère, de même que les rebondissements. Cette suite est donc à mon sens plus réussie, car elle confronte les personnages avec leurs ambitions, leurs sentiments et leurs besoins, lesquels vont fortement peser dans la balance, et influer sur leur décision de devenir ou non des vampires, pour suivre ainsi les ordres de leur père.

On retrouve donc la galerie de personnage du premier volet, dont certains vont prendre une nouvelle importance. L’auteur choisit donc d’approfondir les bases établies dans le premier volet plutôt que de partir dans tous les sens, et multiplier la galerie de personnage. Un choix qui s’avère au final judicieux, et permet de davantage faire connaissance avec tous le monde, centré autour des trois héros en délicate posture.

Niveau vampirique, on est sur quelque chose de plus poussé que le premier tome, qui ne faisait qu’effleurer le sujet. Dès les premières pages, l’auteur prend quelques distances avec le mythe d’origine en avançant que les armes et éléments classiques qui permettent de repousser les vampires perdent de leur superbe, que ce soit les symboles religieux ou la morsure du soleil. Les vampires sont enfin présentés sous la forme de 4 lignées, dont l’une est un sympathique hommage à Anne Rice (la lignée égyptienne, sous l’égide d’Akasha). Autre élément lié au statut de vampire, la morsure, qui doit être acceptée de plein gré par le futur vampire, et apparaît comme un acte d’amour entre ce dernier et le vampire qui le transforme.

Un deuxième opus qui rentre enfin dans le vif du sujet, et permet de découvrir les trois héros face à leur destin et à leurs choix. Tous ne vont pas réagir de la même façon, même si l’ultimatum de leur père pèse sur leurs épaules. Voyons la suite maintenant !

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