Baker, Scott. La voix du sang. Tome 1

Eleveur de serpents en Californie et trafiquant de cocaïne, David Bathory appartient à une vieille famille hongroise de sinistre mémoire avec laquelle il a rompu. Jusqu’au jour où une étrange série d’évènements l’oblige à reprendre contact avec elle.

C’est d’abord la mort de sa femme, Alexandra, mordue par un reptile particulièrement venimeux ; puis la rencontre de Dara, la fille aux yeux d’or dont il s’éprend et qui lui révèle les liens, jusque-là ignorés de lui, qui l’unissent aux Nagas, ces génies mi-humains, mi-serpents dont la reine est peut-être sa mère ; c’est enfin la mort de son père et l’étrange testament qui fait de David le pivot d’un conflit aux dimensions de l’univers, le visible comme l’invisible…

Avec ce premier volet du diptyque La voix du sang, Scott Baker propose une relecture du mythe des vampires aussi originale qu’intéressante. Il nous entraîne ainsi à la suite de l’héritier de la famille Bathory, un éleveur de serpent qui va peu à peu découvrir les lourds secrets que cache sa famille, et la lutte incessante de pouvoir que se livre les membres de celles-ci, qu’ils soient vivant… ou mort.

Mickaël, David et Dara semblent être mes dignes héritiers de cette famille, même si leur filiation apporte certains changement par rapport à leurs ancêtres. En effet, cette filiation donne l’occasion à l’auteur de mêler les légendes est-européennes sur le vampire avec certains mythes indiens, un mélange intéressant et pour le moins unique.

Le vampirisme présenté ici par Baker propose de nombreuses variations vis à vis des poncifs habituels. Vampires et dhampires cohabitent ici, les dhampires étant présenté comme des humains qui risquent de devenir vampires à leur mort, et qui possède jusque-là un ascendant sur leurs ancêtres morts-vivants.

Ce jeu d’ascendance sur ses aînés semble être au cœur de la lutte que se livre chaque nouvelle génération de la famille Bathory, qui semble être la dernière famille de vampire encore existante. Si le besoin de sang se fait ressentir pour les vampires, les dhampires eux n’ont pas se problème, mais ont besoin de l’énergie générée par des rapports sexuels avec d’autres vampires pour acquérir leur pouvoir.

Un premier tome plutôt intéressante et foncièrement original, même si la surabondance de scènes érotiques rend l’ensemble parfois un peu lourd.

Une réponse à Baker, Scott. La voix du sang. Tome 1

  1. Julie dit :

    J’ai au final beaucoup appréciée ce livre, même si le début, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’histoire…
    Notamment parce que je trouvais ça "nunuche" l’histoire d’amour qui unissait les deux personnes, et que certaines choses "mystique" apparaissait comme ça, sans prévenir…
    Enfin, le début du livre était somme toute très déroutant et j’ai du me forcer à continuer.
    Ce que je n’ai pas aimé c’est comment le sexe est inscrit dans cette histoire, car c’est beaucoup entre les personne de la même famille, et ça parle aussi pas mal de viol. Alors, dans mon esprit ça a fait un peu violence.
    Sinon, j’ai parfois du mal à tout comprendre dans l’histoire, et j’espère avoir bien tout compris de l’intrigue pour ne pas être larguée ensuite ^^.
    Maintenant, je vais passer au second tome, car malgré mes critiques, c’est en effet un livre très interessant, et une fois que l’on est arrivé au bout, on veut absolument savoir la suite !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *