Weinberg, Eric. Death Valley, saison 1. 2011

Il y a maintenant un an de cela, la vallée de San Fernando a vu débarquer dans ses rues vampires, zombies et autres loup-garou. De manière à canaliser les problèmes qui résultent, la municipalité à procédé à la création d’une brigade un peu spéciale, l’UTF (Undead Task Force). Ces derniers ont ainsi pour mission d’exterminer les zombies, empêcher les vampires de contaminer davantage de personne et vérifier que les personnes atteintes de lycanthropie respectent la législation qui les concerne.

Filmée caméra à l’épaule (ce qui est scénarisé par la présence d’une chaîne de télé dont les employés suivent les différentes équipes), et centrée autour des péripétie d’une brigade qui ne fait pas vraiment dans le détail, la série Death Valley est une création de MTV. Cette première saison pause le décor et les personnages, et initie assez rapidement une trame où on retrouve une partie des espèces surnaturelles qui ont élu domicile dans la ville. On suit donc Carla, John-John, Stubeck, Pierce, le capitaine Dashell et Landry dans leur quotidien. Par contre, si on découvre bien leur démêlées avec les créatures surnaturelles, aucune explication n’est donnée sur l’origine de cette infestation, en dehors du générique d’introduction (qui se contente de dire que les créatures sont apparues sans qu’on sache pourquoi).

Assez drôle (et souvent graveleuse), la série est un véritable festival de scènes (et de personnages) déjantées et gores, qui trouve un équilibre plus intéressant dans ses derniers épisodes, laquelle voit l’intrigue principale prendre son envol et les interactions entre les personnages évoluer de manière plus appuyée. D’autant que les relations entre humains et vampires évoluent également, ce qui fait un tant soit peu passer la série dans un autre registre que le pur non-sens dans lequel elle commence (même si les personnalités parfois caricaturales des personnages restent bien présentes).

Les vampires font donc parti des 3 espèces qui ont envahi la ville il y a quelques mois. Ils craignent le soleil et peuvent être détruit si on leur enfonce un pieu dans le coeur. Et bien évidemment, ils ont besoin de sang pour survivre. D’où l’apparition de prostituées vampires qui échangent leurs faveurs contre du sang. Niveau originalité, on apprend notamment au cour de la série que les vampires sont à même de contrôler les zombies mentalement, et qu’ils dirigent la pègre locale.

Une série au final pas désagréable, souvent drôle (bien que l’humour soit parfois très en dessous de la ceinture) qui prend une tournure plus intéressante au fil des épisodes, alors que l’une des intrigues secondaires passe au premier plan. Reste que pour l’instant, une seconde saison ne semble pas vraiment prévue, ce qui rend frustrant la fin en plein climax du 12e épisode.

Weinberg, Eric. Death Valley, saison 1. 2011 Weinberg, Eric. Death Valley, saison 1. 2011 Weinberg, Eric. Death Valley, saison 1. 2011

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