Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001

On plonge dès le premier épisode de cette série dans le quotidien de l’organisation Hellsing, aux côté de Sire Integral Hellsing, Walter, Selas Victoria et bien sûr Alucard.

De la naissance parmi les non-morts de Victoria Selas, jusqu’à la lutte finale entre Alucard et le mystérieux Incongnito, le tout en passant par les nombreuses épreuves que devra subir l’organisation Hellsing dans ses recherches sur les puces créatrices de vampires artificiels, cette série nous entraîne dans un univers gothique à souhait, aux couleurs sombres et carmines.

Le scénario, s’il respecte le manga dans les premiers épisodes, s’en démarque lourdement après l’attaque du manoir Hellsing, au grand damne du mangaka qui a d’ailleurs renié une partie de cette série. Et il est vrai que cette seconde partie est plus bancale, certains personnages (parmi lesquels Incognito) sont peu charismatiques, et les informations diluées sur eux trop peu nombreuses pour espérer un semblant d’éclaircissement sur leurs agissements.

Concernant la thématique du vampire, on est ici dans une série respectant les poncifs du genre : les vampires de Hellsing vivent la nuit, l’échange de sang doit avoir lieu pour donner naissance à un nouveau vampire, un échange effectuée dans un seul sang aboutissant à la création de goules. Les objets religieux (lames consacrées utilisées par Anderson, extraits de la bible etc.) semblent également des armes puissantes conter les vampires. Quelques entorses au mythe classique parsèment cependant les épisodes, parmi lesquelles l’utilisation de balles en argent pour tuer les vampires.

En bref, une série accrocheuse, même si on regrette la seconde partie, qui offre bien peu d’explications pour se concentrer sur l’action, alors que les libertés prises avec le manga original auraient pu apporter un certain intérêt au récit. Autre bémol : une animation un peu simpliste, qui ne met pas en valeur le chara-design très gothique. Cependant l’ensemble se laisse regarder avec un certain plaisir pour les amateurs du genre
Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001
Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001
Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001

Une réponse à Urata Yasunori (Gonzo). Hellsing. 2001

  1. Simoryl dit :

    Dans le style, Hellsing est une série animée qui vaut le détour : que l’on aime les vampires ou la japanimation.
    Alucard… Trop charismatique!

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