Flemyng, Jason. Le diner des vampires. 2017

Dans une ferme isolée, plusieurs personnes attendent. Sur ses entrefaites arrive Vanessa, qui s’apprête à présenter Sebastian à ses amis. Ce dernier, persuadé qu’une nuit endiablée l’attend, ne se doute pas qu’il vient de tomber en pleine réunion des 8 vampires qui se partagent le Royaume-Uni. L’un d’entre eux, n’ayant pas respecté les règles qui régissent leurs nombres de victimes annuelles, vient d’être tué par le petit groupe. Et c’est à Sebastian que Vanessa propose de le remplacer. Au même moment, les lieux sont pris d’assaut par des militaires, persuadés qu’un seul vampire se trouve entre les murs.

De moi-même, je ne serais pas forcément allé jeter un œil à ce dîner des vampires, les comédies sur le sujet n’étant pas vraiment ma tasse de thé. Pour autant, le casting prometteur et la nationalité du réalisateur (anglais) m’a permis de rapidement reconsidérer mes a priori. Et bien m’en az pris, car si le résultat n’est pas exempt de défaut, il y a pas mal de bonnes choses dans ce film sans prétention.

À commencer par le jeu de ses acteurs, notamment pour ce qui est de la petite équipe de vampires. Mention spéciale aux personnages joués par Tony Curran (déjà vu dans la série Defiance, et pour la thématique qui nous intéresse aperçu dans Blade 2) et Annette Crosbie (grande habitué de la TV anglaise), qui campe une vampire grabataire ne manquant pas de répondant. Le film joue un peu la corde du cliché, mais sans tomber dans la surenchère, et tire son épingle du jeu par les caractères de ses différents personnages, qui cachent tous leur grain de folie (même les propriétaires de la ferme réserveront leur lot de surprises au spectateur). Le petit bémol viendrait des militaires, un peu trop transparents, et du prêtre qui les accompagne, qui ne sert pas à grand-chose. Et des SFX dont on sent les moyens limités.

Pour ce qui est des vampires, on découvre rapidement que si on leur enfonce un objet en plein cœur, leurs corps sont rapidement réduits en cendre. On comprend également, au cours de la réunion, que les vampires sont en nombre restreint, et que leur évolution est régentée par un Conseil à leur tête. Chaque vampire possède un territoire délimité, et ne peut pas faire autant de victimes qu’il le voudrait à l’année. Ils ont besoin de se nourrir de sang, mais doivent donc se limiter pour rester dans l’ombre. Enfin, la lumière du soleil est l’arme ultime contre eux, les symboles religieux ne semblant pas avoir un effet très marqué.

Une comédie à l’anglaise, qui évite le recours à l’humour potache, et dont l’intérêt repose sur le jeu des acteurs principaux. Pas inoubliable, mais divertissant et efficace, dans son genre.

Flemyng, Jason. Le diner des vampires. 2017Flemyng, Jason. Le diner des vampires. 2017Flemyng, Jason. Le diner des vampires. 2017

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