Plongeon, Isabelle – Mougne François. L’homme qui refusait de mourir, tome 2

Afin d’échapper à la police, Alex a fui auprès de sa sœurs et de ses neveux. Seulement, il va rapidement découvrir que sa condition induit des pertes de conscience assez fréquentes, et finir par causer un accident où sa nièce perd la vie. Désemparé, et a deux doigts de se faire rattraper par les enquêteurs à ses trousses, Alex se cache durant quelques semaines avant de revenir auprès de sa soeur. Pour découvrir que sa nièce a survécu et qu’elle semble être atteinte des mêmes symptômes que lui.

Le premier tome proposait un scénario à mi-chemin entre thriller et fantastique, ce deuxième tome se pose d’emblée dans la continuité. Alors qu’Alex semble avoir retrouvé un semblant de calme, un accident dont il va être le responsable va l’obliger à fuir une nouvelle fois, abandonnant malgré lui sa soeur et ses neveux.

Le voile qui recouvre encore ce qui est arrivé au héros se dévoile davantage, et le lecteur en apprend un peu plus sur le mal étrange qui est le sien. J’ai à cet effet trouvé le scénario un cran au-dessus de celui-du précédent tome, car il ébauche une intrigue plus tentaculaire et parce que la manière d’articuler ces éléments est assez efficace.

Reste que le dessin ne s’est pas franchement amélioré, que ce soit au niveau du trait aussi statique que pas toujours maîtrisé (de réguliers soucis de proportions et de maîtrise de la perspective dans les rares tentatives de dynamisme). La couleur, terriblement fade, ne parvient pas à faire remonter l’intérêt de l’aspect graphique, qui plombe une nouvelle fois l’album.

Alex apprend ici que sans un apport régulier de sang, il est sujet à des pertes de consciences. Il découvre par ailleurs que le mal qui est le sien est latent chez les différents membre de sa famille, et semble se déclencher lorsque ceux-ci décèdent. Un médecin se penchant sur le cas mettra par ailleurs au jour l’existence d’une protubérance qui, gorgée de sang, semble à même de ressusciter indéfiniment les porteurs de celle-ci.

Un deuxième tome dont le scénario, plus poussé que celui du premier volet, s’améliore mais qui est toujours mis à mal par un dessin manquant totalement de conviction.

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