Plongeon, Isabelle – Mougne François. L’homme qui refusait de mourir, tome 3

Alex est aux côtés de sa soeur après que celle-ci se soit éveillée à cette capacité que semble avoir leur famille de transcender la mort. Alors que la maison était attaqué par un groupe d’homme lourdement armés, la jeune femme a en effet essuyé un échange de balles. Alex lui promet de lui ramener Sandra, enlevée par le mystérieux groupe armé. Aidé de sa maîtresse, il retrouve la trace de son « ami », Rémy Gautron, qui semble être impliqué depuis sa propre perte de mémoire, comme le lui rappellent les bribes de souvenirs qui remontent peu à peu.

Troisième (et pour le moment dernier) tome de cette série, qui voit Alex se confronter à ceux qui s’intéressent trop à son goût à sa famille et à leur capacité si particulière. Sa nièce enlevée, et sa soeur elle aussi sujette à leur pathologie de trompe-la-mort, Alex va tout mettre en oeuvre pour les protéger d’un mystérieux groupuscule.

Le scénario est assez bien ficelé, jusqu’à un point que j’ai trouvé très peu convainquant, qui voit les actes d’Alex se radicaliser. Non que son attitude soit incompréhensible, mais plutôt que les auteurs flirtent ici avec la surenchère, transformant ce personnage qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive en une vraie machine à tuer.

Le dessin est un tantinet meilleur que dans les deux premiers opus, mais est encore sujet à de grosses variations qualitatives. Et reste beaucoup trop figé à mon goût, les scènes d’action ayant un côté statique qui en plombe le dynamisme. La couleur est par contre nettement plus réussie que dans les précédents tomes.

Alex découvre ici que tout ceux qui possède sa capacité de résurrection lui sont généalogiquement lié. Il apprend par ailleurs que sa famille vient de Roumanie, et que tout remonterait à l’histoire d’un jeune garçon qui avait contracté une allergie prononcée pour le soleil. Allergie dont il parvint à s’affranchir en ingérant du sang, ce qui décuplé par ailleurs sa résistance. On apprend également ici que seule la destruction d’un organe particulier de cette famille est à même de les tuer.

Un dernier tome à l’image des deux premiers : un scénario pas mauvais (même si il pêche cette fois-ci au niveau de la psychologie du personnage principal), et un dessin qui s’améliore quelque peu. Mais l’ensemble ne laisse pas vraiment un souvenir impérissable…

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