Neetesonne, Adeline. Interview de l’auteur de La prophétie

Bonjour Adeline. Pour ceux qui ne vous connaitraient pas, pouvez-vous vous présenter et nous expliquer ce qui vous a mené ces derniers mois à la sortie de La prophétie ?

Bonjour ! Je m’appelle Adeline Neetesonne, je suis maman de trois enfants et auteur de romans fantastiques. J’ai commencé à écrire à l’âge de vingt-cinq ans, alors que mes deux grands entraient à l’école. J’avais alors le temps d’assouvir ma passion pour l’écriture. Après une recherche d’éditeur longue et fastidieuse, mon premier roman, Utopique Atlantide, a été publié en décembre 2008. Encouragée par cette réussite, j’ai poursuivi dans cette voie. C’est ainsi que La Prophétie a été à son tour édité.

Après un premier roman sur l’Atlantide, comment avez-vous choisi de vous frotter à ce mythe littéraire qu’est le vampire ?

Le thème du vampire est effectivement un classique du genre et je connais peu d’auteurs de fantastique qui ne s’y soient pas essayés. Il faut dire que c’est un sujet passionnant qui ouvre la porte à une multitude de possibilités.

Alors que les tables des librairies croulent sous les livres de vampires, que pensez-vous apporter de plus à travers La prophétie ?

D’abord, je tiens à préciser que ce roman est le tout premier que j’ai écrit, il y a cinq ans de cela. Ensuite, j’ai justement essayé de ne pas tomber dans les clichés de ce type de littérature. Mon but était avant tout de créer des vampires originaux et de raconter l’histoire du point de vue de l’héroïne qui découvre ce monde mystérieux.

Quelles ont été vos premières et dernières rencontres avec un vampire (littéraire et/ou cinématographique) ? Certaines vous ont-elles influencé pour écrire La prophétie ?

Je n’ai pas voulu me laisser influencer par d’autres récits. Il aurait été dommage et inutile d’écrire une histoire maintes fois rabâchée. Mais j’ai eu un faible pour le film Underworld en raison de son originalité, justement.

Pour vous, comment peut-on analyser le mythe du vampire? Qu’est ce qui en fait la pérennité ?

D’abord, les vampires sont à la fois en opposition avec les humains et intimement liés à eux. Cela ouvre de nombreuses possibilités d’histoires. En plus, leur immortalité a quelque chose de séduisant, de fascinant. Et puis, bien sûr, il ne faut pas oublier le côté métaphorique de la morsure, l’évidente image sexuelle qu’elle véhicule.

Avez-vous encore des projets de livres sur le thème ? Une suite à La prophétie par exemple ? Quelle va être votre actualité littéraire dans les semaines et les mois à venir ?

Je ne compte pas faire de suite à La Prophétie pour le moment. Je pense que mes personnages ont vécu tout ce qu’ils avaient à vivre. Mon troisième roman, Éléments, devrait paraître aux Éditions Terriciaë avant l’été 2011. Il s’agit d’un récit entre fantastique et science-fiction. En ce qui concerne mon actualité, je serai aux salons du livre de Quillebeuf-sur-Seine (Eure) le dimanche 22 mai, de Tournus (Saône et Loire) le samedi 28 mai, d’Attignat (Ain) le dimanche 9 octobre et de Mennecy (Essonne) les 10 et 11 décembre.

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