Bigelow, Kathryn. Aux frontières de l'aube. 1987

Une nuit, Caleb, un jeune fermier de l’Oklahoma, rencontre la belle Mae. Fasciné, il tente de la séduire et obtient d’elle un baiser qui devient une morsure. Ce contact va entraîner Caleb dans le monde des vampires. Les compagnons de Mae sont cependant clairs avec lui : si au bout d’une semaine il n’a pas acquis un semblant d’autonomie pour trouver de quoi se repaître, il devra mourir…

Mélange de road-movie et de vampirisme, ce film nous narre la découverte de son statut de vampire par un jeune fermier américain, qui se retrouve embarqué malgré-lui dans une sanglante virée dans l’ouest américain, aux côtés d’une famille de vampires avides de sang et de meurtre. Le jeu des acteurs est on ne peut plus correct, qu’il s’agit du personnage principal, campé par un Adrian Pasdar (Profit, Heroes) au début de sa carrière, où des membres de la « famille » de Mae, aux rangs desquels on compte notamment Lance Henriksen (Alien, Millennium). Le scénario n’est certes pas révolutionnaire, mais donne l’occasion à la réalisatrice d’offrir au spectateur un film vampirique qui sort un peu des sentiers battus. Le côté road-movie de ce film a un petit côté tarantinesque, mais il pêche cependant par des dialogues qui tombent souvent à plat.

Les vampires du film sont réduits à certaines caractéristiques basiques qui n’en sont pas moins bien exploitées. Les vampires sont en effet réduits à des créatures de la nuit buveuse de sang, à la grande longévité, qui souffrent cruellement des morsures du soleil, et ne succombent pas aux tirs d’armes à feu. C’est cependant cette peur des vampires pour le soleil qui est le plus mis en avant dans le film, la fratrie de vampires mise en scène fuyant à travers le territoire américain jusqu’aux premières lueurs de l’aube, où elle tente de trouver tant bien que mal un abris jusqu’à la nuit prochaine.

La transmission du don vampirique passe ici par une simple morsure, qui entraîne le passage de l’état humain à celui de vampire. Mais l’une des innovations de ce film est la possibilité, pour un vampire, de retrouver son humanité via transfusion sanguine (le but étant apparemment de remplacer l’ensemble du sang infecté par un sang propre).

En bref, quelques éléments intéressants dans ce film qui se laisse agréablement regarder, sans pour autant révolutionner le genre.

Bigelow, Kathryn. Aux frontières de l'aube. 1987Bigelow, Kathryn. Aux frontières de l'aube. 1987Bigelow, Kathryn. Aux frontières de l'aube. 1987

Une réponse à Bigelow, Kathryn. Aux frontières de l'aube. 1987

  1. Ratapoil dit :

    sympa le site, j’ai légèrement survolé, ça a l’air complet et soigné
    pour info, nous faisons (entre autres) qqs chroniques de films de vampire (ça commence juste) sur notre site, n’hésite pas venir jeter un oeil, une canine, un avis
    bonne continuation

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