Yeovil, Jack. Drachenfels

Detlef Sierck, le plus grand scénariste du Vieux Monde, selon ses propres mots, a annoncé que sa prochaine production raconterait la fin du grand sorcier Drachenfels, et que la pièce serait jouée sur le lieu même de sa mort. Mais les sombres murs du château abritent encore de terribles secrets et la première du chef-d’œuvre de Detlef sera peut-être aussi la dernière de sa vie… Découvrez le premier roman de la série du légendaire vampire Geneviève et suivez ses aventures dans le Vieux Monde de Warhammer !

Grand amateur de la série Anno Dracula de Kim Newman, c’est par hasard que je suis tombé sur cette série de romans Warhammer intitulée Vampire Geneviève. Le rapport n’apparaît pas évident, mais Jack Yeovil est en fait un pseudonyme de Kim Newman, qui reprend ici son personnage du vampire Geneviève Dieudonné pour lui faire vivre des aventures dans le monde de Warhammer. Les personnages partagent de nombreux points commun, que ce soit du point de vue de la lignée, de l’apparence, etc. mais l’auteur envisage davantage les deux séries comme des visions différentes du même personnage que comme une continuité. A noter par ailleurs qu’il existe une troisième série mettant en scène Geneviève (et certains autres personnages de Anno Dracula) : The Diogenes Club, jamais traduit chez nous.

Pour le reste on se retrouve donc en pleine dark fantasy, l’histoire tournant autour de la mort d’un enchanteur maléfique que son vainqueur veut célébrer comme il se doit, quelques années plus tard. Petite originalité, la thématique principale du roman s’en trouve être les arts du spectacle, tout particulièrement le théâtre, ce qui change des luttes intestines habituelles. Geneviève, présente lors de la mort de Drachenfels, va ainsi être conviée à participer à l’élaboration d’une pièce narrant les exploits de son groupe, pièce dont la première doit avoir lieu sur les lieux même de la mort de l’enchanteur. L’ensemble n’est pas désagréable à lire, après une intro un peu caricaturale (l’exploration d’un donjon par une bande d’aventuriers disparates), Kim Newman s’appropriant les codes de l’univers sont trop en faire.

Vampiriquement parlant, on apprend donc que Geneviève Dieudonné est une infante de Chandagnac, un vampire lui-même transformé par Mélissa d’Acques il y a plusieurs siècles. La filiation de la vampire est donc identique à celle d’Anno Dracula. Geneviève est un des rares vampires présents dans l’histoire, ses pairs semblant préférer vivre retirés de la société. Comme les vampires classiques, la lumière du jour ne lui est pas propice. Si elle peut se retenir de boire du sang un certain temps, celui-ci ne lui est pas moins indispensable. Elle craint par ailleurs les armes réalisés en argent.

Premier opus d’une série qui lui est dédiée, Drachenfels nous introduit donc le personnage de Geneviève Dieudonné en pleine fantasy warhammerienne. Assez savoureux pour les gens qui apprécient l’univers de Kim Newman.

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