Vilorë, Lia. Vampires d’une nuit de printemps.

Cher journal,
 
Désormais, mon nom est Fáil, Lía Fáil, et je suis un vampire.
Sans déconner ?
Punaise de pouvoir idiot, et tu réponds à l’écrit en prime !
Ben, depuis le temps, je sais que tu ne sais pas t’empêcher d’écrire tes tracas alors…
Ouais… pas faux…
Alors, vas-y, raconte…
En décembre dernier, je suis devenue un vrai vampire du genre « Kit complet sans les petits inconvénients ». Avec le sexy garde-du-corps écossais en prime.
Tu vas en faire des envieuses !
Ouais… surtout qu’à l’heure qu’il est, c’est le seul à ne pas vouloir ma tête pour un crime que je n’ai pas commis !
Qui est ?
Toute ma nouvelle famille m’accuse d’avoir assassiné notre Maître, celui qui m’a créée. Mais je te jure : j’ai rien fait !  
Ça me rappelle quelque chose…
M’en parle pas !

Après un accident de voiture, Lía Fáil est transformée en vampire par Maximilian. Il est le Maître d’un Clan, d’un Convent, de vampires situé aux Etats-Unis. Elle part donc avec lui afin d’être présentée à tous comme étant la treizième et dernière recrue, la Lía Fáil ! Cette recrue est désignée, dans les écrits, comme celle apportant la mort et le changement. Beaucoup de pression et de nouveautés à gérer pour Lía en si peu de temps ! Et tout ceci est pimenté par la présence d’un grand et bel écossais qui, par son statue de champion du Clan et ami de Maximilian, se liera à Lía…
Deux Convents sont suivis dans ce roman, celui dont Maximilian est le Maître, le Convent Orflaith. Et le Convent Ailill dirigé par sa sœur jumelle. La tradition veut que le Convent Ailill protège les membres de l’autre Convent et qu’également les uns s’unissent aux autres.

L’auteur nous présente des vampires ayant des capacités très connues et classiques, par contre, elle se les réapproprie et y ajoute une touche personnelle très appréciable. Plutôt que d’avoir des vampires tous forts, tous rapides, etc… Les vampires ont tous une caractéristique unique, un don qui les distingue de tous. Lía connaitra son don une fois que la transformation en vampire sera terminée. Elle n’en revient pas d’avoir un don aussi inutile. Elle aurait préférer avoir un don qui lui permette de se défendre seule : la force, voler…  En parlant de transformation, voici encore un aspect traditionnel légèrement revu par Lia Vilorë. Cette transformation ne se fait pas immédiatement après l’absorption de sang de vampire mais quelque temps plus tard. Il y a donc un temps d’incubation, comme pour un virus, pour que la transformation se fasse.

Voici un roman qui mélange vampires et enquête criminelle à la perfection. Un véritable Cluedo vampirique. Nous avons la victime, l’arme du crime et les suspects présents lors de l’évènement. On se prend rapidement au jeu des déductions. Nous voilà donc en apprentis détectives, de véritables Sherlock Holmes en herbes.

L’héroïne un brin vulgaire et surtout très râleuse nous touche par son passé difficile et les déceptions amoureuses qu’elle a du affronter. Nous la suivons dans sa nouvelle destinée et les pages se tournent rapidement. Seul petit bémol au tableau, le nombre important de personnages et noms farfelus à retenir. Il est très facile de s’y perdre surtout si on ne fait pas attention à vérifier en début de chapitre qui en sera le narrateur… car il change quasiment à chaque fois.

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