Tezuka, Osamu. Don Dracula. Tome 2

Une importante société japonaise a fait l’acquisition d’un manoir en Roumanie, ignorant alors qu’y sommeille Don Dracula, un dangereux vampire. La compagnie procède à la délocalisation de la demeure et voilà le seigneur de la nuit en pleine métropole de Tokyo, avec sa fille Chocolat et son serviteur Igor. Fin gourmet en matière de sang, il apprécie particulièrement celui des jeunes femmes et ne veut surtout plus de celui de Blonda, une femme qui le poursuit depuis qu’il lui a mordu le cou. Dans un monde moderne, Don Dracula va devoir faire face à ses obligations de père et à ses besoins de vampire.

Un second tome aussi bon que le premier qui nous permet de retrouver avec plaisir le Dracula imaginé par Tezuka. Se succèdent à nouveau de nombreuses historiettes amusantes mettant en scène le célèbre vampire roumain en terre japonaise. Entre sa fille qui n’en fait qu’à sa tête et s’est entiché d’un jeune humain amateur de SF, la plus que gironde Blonda qui ne cesse de le poursuivre et son indéfectible maladresse, Dracula n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs !

Tezuka apporte également dans ce second opus quelques trouvailles pour tout amateur d’histoires de vampires. Intervient donc le professeur Van Hellsing, qui s’est fait un sacerdoce de voir Dracula mort une bonne fois pour toutes, même si ses problèmes physiologiques risquent de ne pas lui faciliter la tâche. Niveau originalité, Dracula propose sa vision de la généalogie vampirique, en faisant intervenir un des ancêtre de Don Dracula et en mettant en scène un vampire d’une ethnie différente, le tout toujours traité avec humour et sans susciter aucune lassitude chez le lecteur.

Le dessin ne propose pas de grosse révolution par rapport à la patte Tezuka : les traits des personnages sont fins et rondouillards, le tout ayant un petit côté rétro qui ne gâche pas le plaisir de la lecture et colle très bien à l’ambiance. A noter (chose également présente dans le précédent opus), une dizaine de planches en couleur à l’ouverture de l’album qui donne un éclairage nouveau sur le travail de Tezuka.

Les amateurs de mangas vampiriques et les aficionados du personnage de Stoker ne pourront qu’apprécier ce second tome atypique.

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