Shouoto, Aya. Pure Blood Boyfriend, tome 2

Alors qu’apparaît Swalo, un nouveau personnage qui semble lié à la mission d’Aki, Kana découvre ce que l’échange de sang qu’elle a eu avec le vampire implique, et la mesure du lien qui les unit désormais. Toujours mise à l’index des clubs de son lycée, elle se décide à proposer à Aki et Jin de l’aider à mettre sur pied son propre club, ce qui leur permettrait en outre de rechercher les autres Sigma. Mais pour que son projet soit validé, elle doit le défendre face à la Commission des Étudiants.

J’avais trouvé sympathique mais sans plus le premier tome, et je dois avouer que cette suite ne permet pas à mon sens à la série de se démarquer outre mesure de ce qui se fait dans le genre. Entre le triangle amoureux, la mission du principal protagoniste vampire et le contexte lycéen, on surfe en terrain totalement balisé, sans réels apports personnels. L’ensemble n’est pas désagréable et se laisse lire, mais aucun des rebondissements ou des révélations qui interviennent dans ce deuxième tome ne parviennent totalement à surprendre le lecteur (peut-être un tantinet blasé) que je suis.

Psychologiquement, les personnages sont également des archétypes parfaits. Entre la jeune héroïne qui retrouve son amour d’enfance mais se retrouve pris entre deux feux, le vampire ténébreux et le loup-garou roublard, difficile de coller davantage avec les poncifs du genre. Il n’y a pas à proprement parler d’écueils, mais un manque certain d’innovation qui se ressent aussi à ce niveau-là.

Le dessin est assez typique du shojo. Le dessinateur-scénariste se concentre essentiellement sur les personnages, au détriment des décors (mais pour peu qu’on soit habitué à ce type de code, c’est très habituel). Le trait d’Aya Shouoto est assez réussi et homogène, même si l’auteur s’en sort davantage en-dehors des scènes d’actions, qui manquent un peu de dynamisme.

J’avais trouvé sympathique mais sans plus le premier volet, et j’attendais de voir comment tout cela allait se poursuivre. Force est de constater que pour le moment, la série d’Aya Shouoto n’offre pas grand chose de neuf pour les amateurs de vampires. Ceux qui recherchent davantage l’aspect romance, y trouveront sans doute plus d’intérêt.

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