Priest, Cherie. Les Dossiers Cheshire Red, tome 1. Bloodshot

Vampire de son état, Raylene est une voleuse de dimension internationale qui officie sous le pseudonyme de Cheshire Red. A la demande de Ian, lui-même vampire, elle accepte de récupérer des documents qui permettraient à se dernier de soigner le mal dont il est atteint. Mais rapidement, Raylene se rend compte que le gouvernement a davantage de connaissances et d’intérêts pour les siens que ce qu’elle croyait, et que mener à bien la commande de son client risque fort de mettre en péril son quotidien.

J’ai découvert Cherie Priest il y a quelques années, à travers sa série steampunk Boneshaker, éditée chez Eclipse. Aussi, c’est avec une curiosité certaine que j’ai vu débarquer cette nouvelle série, qui plus est dans un giron qui allait me permettre de la chroniquer sur vampirisme.com, vu le côté pour le moins mordant de l’accroche. D’autant que les premières chroniques semblaient très positives.

Après lecture, je dois cependant avouer être un peu déçu. Car si l’ensemble se tient bien et ne souffre pas de temps morts, plongeant le lecteur dans les aventures de cette nouvelle héroïne aux dents longues, l’ensemble manque d’innovation. On se retrouve ici en présence d’éléments de scénario déjà vus et revus (le complot gouvernemental, les expériences sur les vampires…) d’où pas grand chose de neuf ne ressort. Alors certes, il s’agit d’un premier tome, et il permet à l’auteur de poser les bases de la série, mais il va falloir pousser l’univers dans ses retranchements pour espérer me convaincre outre mesure.

Concernant le thème du vampire, on est ici face à du classique pur jus. Raylene est une vampire qui vit en marge des Cercle, système de clan autour desquels se structurent la plupart des buveurs de sang. Ils doivent boire régulièrement du sang pour maintenir en état leurs pouvoirs (force physique, télépathie, etc.) mais peuvent également s’abreuver et manger normalement, histoire de se fondre dans la masse. Et si les symboles religieux n’ont pas d’effet sur eux, la décapitation leur est fatale, de même que lumière du soleil à haute dose. Dans certains cas, ils peuvent en outre être blessés durablement, sans espoir de guérison.

J’apprécie que pour une fois la romance soit très en retrait dans un ouvrage de ce giron, mais force est de constater que tout cela est encore très moyen niveau intérêt, d’autant que des coquilles de corrections / traductions viennent en rajouter par-dessus. Connaissant de quoi est capable l’auteur, j’attends la suite histoire de voir si elle a des atouts dans sa manche, mais ce début de série ne se démarque aucunement de la production actuelle.

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