Mignola, Mike – Collectif. Hellboy, tome 12. La fiancée de l’enfer

Une jeune fille de 19 ans a été kidnappée. Hellboy part à sa recherche et retrouve sa trace en France, alors qu’elle est sur le point d’être offerte à un démon biblique. Hellboy luttera également contre des extraterrestres férus de modifications génétiques, combattra des zombies aux côtés de catcheurs mexicains, devra échapper à une maison hantée, et traquera un vampire aux allures d’ange !

J’avais rapidement accroché à la série de Mike Mignola dès les premiers opus sortis en France. Une saga qui promettait d’être dantesque, et flirtait allègrement avec l’univers de Lovecraft et ses Grands Anciens. Mais force est d’avouer que ce recueil d’histoires mettant en scène le géant rouge n’est pas des plus convainquant.

Je suis déjà moins fans des recueils de ce type, qui mettent certes en scène le personnage principal mais ne font aucunement avancer l’intrigue globale (qui le mérite pourtant bien, d ‘autant que la France est pour le moins en retard dans la série). On retrouve donc le héros aux prises avec des ennemis aussi divers que des zombies, des fantômes, des cultes de sorciers, des maisons hantées et bien évidemment, des vampires.

La première histoire du recueil fait la part belle à l’univers du Lucha Libre, le catch mexicain. Hellboy raconte ses pérégrinations contre les forces du mal avec 3 catcheurs, dont l’un finit enlevée par des vampires locaux. Hellboy et les deux catcheurs restant se lancent alors sur ses traces, lors qu’une épidémie surnaturelle sévit dans la région.

La seconde histoire met Hellboy aux prise avec une femme-vampire sur laquelle il enquête. Parvenu à la blesser, il se retrouve dans un manoir où un vieil homme semble bien déterminé à protéger la jeune morte-vivante.

Si la première histoire vampirique est très sympa, due à l’utilisation de l’univers du Lucha Libre, la second est plus convenue, mais pas foncièrement mauvaise. Reste que si le dessin de la première est assez réussie, celui de la deuxième, malgré une ambiance onirique plutôt bien vue, manque d’homogénéité.

Deux types de vampires apparaissent ici. D’un côté les hommes chauve-souris et leur dieu Camazotz. Affublés d’une dentition de crocs, ils sont avides de sang et ne semblent pouvoir être détruits que si on leur enfonce un pieu dans le coeur. Le second type de vampire, est plus classique. Il s’agit du buveur de sang de la littérature XIXe, l’auteur en profitant pour expliquer à sa manière la disparition des vampires après les nombreuses affaires du XVIIIe. Ils ont le pouvoir de contrôler les morts et sont doués d’une force colossale, mais peuvent être tué si on les décapite ou si on leur enfonce un pieu en plein coeur.

Un recueil très hétérogène, qui oscille entre le bon et le franchement inintéressant. J’aime beaucoup l’univers de Mike Mignola, mais je préfère de loin les histoires complètes à ces historiettes à la trame trop rapidement ébauchée.

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