Martin, George R – Lopez, Rafa. River Dream, tome 2

Alors que Joshua York vient de révéler toute la vérité à Abner Marsh, la menace représentée par Damon Julian se fait de plus en plus présente. Ce dernier, Maître du sang lui aussi, semble s’intéresser tout particulièrement au Rêve de Fevre et manœuvre pour approcher Marsh et York, accompagné de son coven de vampires. Mais les idéaux de York et ceux de Julian risquent bien de ne pas coïncider, et de voir leur premier face à face s’achever dans le sang.

La suite de l’histoire voit donc arriver la confrontation entre les deux Maîtres du sang, et avec elle celle de leurs objectifs propres. Car si York semble travailler à sauver son peuple de son besoin de sang, Julian est davantage partisan d’asservir la race humaine, et ne pas réfréner les instincts des siens.

L’histoire est donc plutôt intéressante, renferme pas mal de rebondissements, et s’étale cette fois-ci sur plusieurs années, avec moult ellipses. On peut certes déplorer une galerie de personnages pas toujours utilisés au mieux (certains n’étant utilisés que de manière très sporadique), mais dans l’ensemble l’histoire se tient bien et l’intérêt du lecteur est conservé du début à la fin. Mais difficile de juger de la qualité de l’adaptation, n’ayant pas moi-même lu le roman éponyme.

Le dessin est dans la continuité du précédent volet. Si dans les scènes plus intimistes il est assez réussi, les scènes d’action sont souvent brouillonnes et peu lisibles. Et il y a pas mal de soucis d’homogénéité d’une planche à une autre. Rien qui empêche de suivre le récit, toutefois.

On apprend peu de choses sur le thème du vampire, la plupart des grandes caractéristiques du mythe ayant été abordées dans le précédent volet. On découvre cependant l’existence d’une hiérarchie entre vampires, à la tête de laquelle se trouvent par Les maîtres du sang, des vampires à la personnalité plus offensive qui « dominent » leurs pairs.

Suite et fin de cette adaptation comics du River Dream de George R. Martin. Sans pour autant crier au chef d’œuvre (la faute à un dessin pas toujours au top), il faut avouer que l’ensemble est cohérent et plutôt bien ficelé.

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