Kara. Le bleu du ciel. Tome 2 : Les ombres de Jérusalem

Prisonnière, le Diable ne peut que compter sur Lilith et ses compagnons pour la sauver. Mais arrivée dans l’antre de l’ennemi, Salomé est mortellement touchée ! Elle ne devra alors son salut qu’à l’intervention de Lilith lui donnant son sang, contenant la mémoire d’une vampire ayant porté plusieurs noms, dont celui… de Marie Madeleine ! Meurtrie et évanouie, Salomé va à travers ses rêves découvrir l’une des faces cachées de notre héroïne franchissant les portes de Jérusalem, à l’aube d’une nouvelle ère chrétienne qui changera la face du monde…

Ce second tome poursuit le récit entamé dans le premier opus et le fait s’aventurer sur des chemins pour le moins mystiques. Car s’il est toujours question de la « mission » du diable et du temps de réflexion qu’elle s’est accordée avant de mettre un terme (ou non) à l’existence de l’humanité, on découvre par ailleurs le passé de Lilith. Lilith qui a par le passé porté le nom de Marie-Madeleine, Lilith qui fût la maîtresse d’une personnalité qui a marqué 2000 ans d’histoires, Lilith qui a joué un rôle primordial dans l’établissement d’une des plus puissantes religion au monde. L’ensemble a un petit côté surprenant mais aussi tiré par les cheveux. Néanmoins l’album se laisse lire sans difficulté et appelle une suite que l’amateur que je suis lira avec plaisir.

Le dessin de Kara s’est nettement affiné avec le temps. Au file des albums, l’auteur a en effet su se démarquer de ses influences (le manga notamment) pour proposer son style à lui, à la croisée des chemins entre comics, manga et bd franco-belge. La mise en couleur s’est également affinée avec le temps, se faisant plus chaleureuse, moins « tapissage » comme certaines textures de son premier album, Gabrielle.

On poursuit ici notre connaissance du vampire à travers le personnage de Lilith, un vampire pour le moins original car elle craint le clair de lune, et plus la lumière du soleil. On apprends ici d’où lui vient cette originalité, ainsi que la manière dont les vampires comme elle peuvent transmettre leur état. Des vampires classiques, l’auteur a par ailleurs retenu la résistance physique, ainsi que la grande longévité.

Un album pour le moins intéressant qui poursuit avec un certain intérêt la série, même si certains risquent de ne pas adhérer aux ambitions mystiques vers lesquelles semblent se diriger l’auteur.

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