Gleason, Colleen. Chroniques des Gardella, tome 2. Le crépuscule des vampires

Cela fait plus d’un an maintenant que Victoria est devenue Vénatore, et presque aussi longtemps qu’elle est en deuil. Loin de se laisser abattre malgré la tristesse qui l’habite, la voilà partie en Italie pour s’occuper d’un vampire qui peut gagner de la puissance en absorbant l’âme des morts. Pour ce faire, elle devra infiltrer la Tutela, une organisation où les humains se joignent aux vampires, dans le but d’être un jour transformés eux aussi.

Elle sera accompagnée par Sébastien, l’homme mystérieux qui ne la laisse pas indifférente mais à qui elle ne peut faire confiance, y retrouvera une vieille connaissance qui a visiblement choisi de changer de camp. Mais que croire ? A qui faire confiance ? Victoria n’est pas au bout de ses peines, ni de ses surprises.

J’avais eu de la peine à rédiger ma chronique du 1er tome, car bien qu’ayant apprécié la lecture, mon avis était plutôt mitigé avec tendance pas top en fin de compte. J’ai cogité durant des semaines jusqu’à trouver la raison de ce sentiment. C’est une série vive, avec des personnages plus qu’attachants, vivants, vrais, une série singulière avec un potentiel énorme qui n’était malheureusement pas atteint. Il y avait trop de phrases sur lesquelles on butait à la lecture, trop d’événements qui étaient survolés, trop de rebondissements aplatis.

Avec ce second tome, je reste toujours sur ma faim, et pourtant j’en ai apprécié la lecture également. C’est un pas en avant, mais je suis persuadée que l’auteur et l’univers ont plus à offrir. Mais quoi qu’il en soit, malgré tous les défauts que je peux encore y trouver malgré l’amélioration entre le tome 1 et 2 (et dont je refuse de parler pour ne pas dissuader, parce que ça reste une série à lire), les pages se tournent toutes seules et on en redemande. Cette série a une patte, quelque chose qui la rend différente et plus que prenante, et qui fait qu’à la dernière page, on veut juste la suite. Les personnages sont plus vivants que jamais, plus ambivalents, la tension est si palpable qu’on se retrouve happé par les enjeux avant même d’avoir pu dire ouf. Il y a de l’amélioration, et j’ai très bon espoir pour les prochains opus.

Du côté des vampires, on fait la rencontre de la Tutela, cette organisation secrète qui regroupe des humains vénérant les vampires et leur venant en aide afin d’obtenir d’eux l’immortalité, et ils sont prêts à tout. Il y a également Lilith, la reine des Vampires, qui apprendra au lecteur qu’un vampire peut avoir une influence aussi grande que néfaste sur une de ces anciennes victimes. Mais il est difficile d’en parler sans en révéler trop. Nous sommes toujours en présence de vampires très traditionnels. Ils sont plus méchants que jamais, craignent le jour, ne peuvent traverser des plans d’eau, craignent l’ail et l’eau bénite. On sait comment le tuer, mais ça ne rend pas la tâche plus facile !

  Malgré ses défauts en évolution positive, cette série se démarque et reste unique en son genre. La lecture en est très agréable, et si vous êtes pinailleur comme moi, soufflez un bon coup : ça en vaut la peine. Les Chroniques de Gardella ont bien plus à offrir que ces deux premiers tomes et, pour ma part, je l’attends de pied ferme.  

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